A peine Thierry reparti que les jeunes mariés arrivent et découvrent le Caillou. Nous ne tardons pas à rejoindre Ouvéa où nous retrouvons avec bonheur les extraordinaires couleurs autour du pont de Mouli. Nous sommes tranquillement installés au gîte Marguerite où nous admirons les feux du couchant au bord de l'eau.
Nous avions brièvement rencontré Antoine en 2008 et avons cette fois-ci réservé avec lui la balade du nord de l'île vers la passe aux requins. Son fils Maxime et lui nous donnent des renseignements sur les plantes, les coutumes ou lancent parfois l'épervier pour une petite pêche.
Après une bonne demi-heure de marche le long de la plage déserte, nous voyons notre premier requin patrouiller tranquillement à une dizaine de mètres du bord, puis un second et encore de toutes tailles, le plus gros faisant environ 2,50m. C'est le début de la saison de reproduction et ils vont s'accoupler dans ces eaux chaudes et peu profondes. Les petits vont ensuite grandir dans la "nurserie", bras de mer de 4km décrété tabou par les anciens. Le requin est un gardien et un protecteur pour ce peuple pêcheur.
Entre autres activités, nous visitons une grande plantation familiale de vanille, tenue par une dame qui nous explique comment féconder artificiellement la fleur (tous les matins), récolter, ébouillanter à 65° pour arrêter la maturation, faire sécher en retournant, trier et conditionner en fagots ou en sachets.
Le dernier jour, le vent souffle toujours fort. Au programme, baignade et pique-nique à Mouli puis nous terminons par un café au Paradis d'Ouvéa (LE grand hôtel) avant de repartir sur Nouméa.