Bonne année 2013 !

Rassurés sur la santé de Marie-France, nous passons les fêtes dans la chaleur et l'humidité du cyclone Freda qui passe au nord-est. Pluie, vent et ciel gris mais chaleur aussi.

De gauche à droite:

Robin, Marie-France, Houbi, Nicolas et Bruno

vous souhaitent une très bonne année 2013 !

News

Marie-France reprend des forces, de la vitalité et du sourire. Sylviane qui nous avait si gentiment accueilli sur son bateau lui a même concocté une petite fête surprise. J'ai donc amené ma blonde pour une soirée des "filles de la tour" à laquelle elle ne s'attendait pas du tout.

A deux exceptions près, toutes nos collègues femmes étaient  là en couleurs coordonnées autour de Marie-France. D'après ce qu'on m'a dit, la soirée était très réussie et joyeuse. Merci à toutes pour votre disponibilité et cette bonne thérapie!

Bêbettes

Etant un peu plus souvent à la maison ces temps-ci, je porte plus d'intérêt à nos colocataires comme cette sauterelle de cocotier de 20cm environ (sans les antennes) qui dévore allègrement les feuilles d'héliconias.

Parfois même, les bougresses (mâles ou femelles d'ailleurs), poussent l'audace jusqu'à rentrer dans la maison et il faut les pourchasser à la passoire.

Pas d'antennes mais de grandes pattes pour cette belle araignée en exposition sur le carrelage de la cuisine.

L'espèce la plus courante, à part la fourmi et le moustique, est le cafard qui sort au crépuscule, court vite, vole, se cache dans les recoins ou fait le mort sur le dos en attendant la fin de l'alerte.

Nous vivons tout de même en bonne entente tant que ces insectes n'interfèrent pas trop avec notre confort ou notre sécurité car il y a toujours des cas de "dengue" transmis par la piqure de certains moustiques.

Turbulences en ciel clair

  Je tiens ce blog à jour depuis 5 ans maintenant, distillant des "cartes postales" souvent idylliques de notre vie dans le Pacifique. Vous vous doutez bien que la réalité est plus contrastée même si nous avons une vie dorée mais j'ai toujours passé sous silence les soucis qui nous occupaient. Cette fois-ci cependant, l'affaire est plus sérieuse puisque Marie-France a subi l'ablation d'une tumeur cancéreuse au sein. Elle est très fatiguée et récupère doucement. Une cure de radiothérapie est nécessaire pour éviter la récidive mais le matériel n'existe pas ici et nous devrons aller à Sydney durant un mois et demi vers la mi-janvier. "The show must go on" et je continuerai à vous raconter notre quotidien de quasi retraités calédoniens. 

 Merci pour tous vos messages d'affection et ...

vive la VIE !

Ô mon bateau...

Sylviane et Alain nous font l'amitié de nous emmener sur leur superbe bateau durant trois jours. Nous remontons vers le nord et longeons la côte ouest parsemée d'îlots aux noms prometteurs. Nous passerons une nuit sur l'île Ronde et une sur Ténia, absolument désertes et propices à la baignade,  

au kayak (je suis allé jusqu'au minuscule l'îlot Pandanus),

 à la balade à pied pour découvrir coquillages, tricots rayés et balbuzards,

au PMT (Palmes, Masque, Tuba) avec quelques rencontres comme ce "dormeur" approché de très près et pas mal de requins pointes noires.

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La météo est exceptionnelle et l'eau très calme, ce qui nous permet de passer en dehors de la barrière de corail avec de l'eau d'un bleu très profond.

Nous passerons la dernière nuit à l'abri de la baie Maa car du vent fort est annoncé pour demain et nous nous rapprochons de Nouméa. Nous lèverons l'ancre à 6h en nous félicitant de cette décision car la mer se forme. En attendant, nous savourons les paysages de la pointe Maa avec un beau coucher de soleil.

Un grand merci à nos hôtes pour ces moments inoubliables de partage: accueil royal, belles navigations, apéros et repas délicieux et tout cela dans la bonne humeur. Et en plus je n'ai même pas été malade!

Beach Rugby Tour à Magenta

Dans le cadre du Téléthon, le Stade Calédonien organise un tournoi de rugby à 5 ce samedi. Il se déroule sur la plage de Magenta à marée basse en face de la maison. 

Nicolas y participe avec sa bande de copains. A gauche, Julien et Nicolas, les deux copains d'enfance de Roquefort qui n'imaginaient pas se retrouver ici. Julien a même marqué son premier essai!

Nicolas et Alex, la belle jeunesse nouméenne.

Pas évident de jouer pied nus dans un sport où les appuis sont si importants. ici, pas de plaquage mais le joueur attrapé à deux mains doit s'arrêter. Les petits matchs de 5 puis 10 minutes sont intenses et sans aucune violence.

Le public repart, l'occasion d'une petite promenade à côté du Centre Tjibaou.

Novembre...

Le Choeur de Chambre a terminé le festival Mozart au Vieux Temple et c'était un grand plaisir même si l'absence d'orchestre se fait cruellement sentir en Nouvelle Calédonie. Je suis le 4ème en haut à gauche pour ceux qui ont une bonne vue.

Nicolas travaille toujours beaucoup et participe ici à la propagation de l'alcoolisme sur le caillou en important la fameuse "bouteille carrée". Nous le voyons parfois en coup de vent à la maison avec très grande joie. Robin nous manque toujours beaucoup.

Nous avons tout de même réussi à organiser un Apéro de la Pleine Lune à la maison avec des gens que nous aimons bien (mais il y en a d'autres). Dans la cuisine, trois blondes sont déjà dans la bonne humeur: Valérie, Marie-France et Sylviane. Merci à tous ceux qui ont participé à la réussite de cette soirée.

Après les agapes, rien de tel qu'une cure d'eau minérale, surtout lorsqu'il s'agit de Roche des Ecrins, mises en bouteille à Chorges, juste à côté de Prunières. Incroyable le trajet qu'a parcouru cette bouteille pour nous apporter les sels minéraux qui manquent ici!

Régate des Touques 2012

Ce dimanche, l'Anse Vata est noire de monde pour le départ de la traditionnelle Régate des Touques. Pour rappel, une touque est un fût ou bidon de 200litres permettant d'assurer la flottabilité de radeaux plus saugrenus les uns que les autres.

Le temps est superbe et il ne fait pas trop chaud, ce que doivent apprécier les compétiteurs qui peinent pour avancer sur le long parcours triangulaire qui finit en longeant la plage.

Si les vainqueurs de la course  se sont concentrés sur un engin fonctionnel, d'autres ont privilégié l'esthétique voire le délirant parfois au détriment de l'hydrodynamique.

Des normands à Nouméa...?

Quelques embarcations avaient des propulseurs-palmeurs et des "perchistes" pour la dernière ligne droite  peu profonde.

La Maryvonne, ancien navire vraquier italien de 22m basé à présent à Nouméa nous gratifie de passages sous voiles et de quelques coups de canon. 

Pour en savoir plus, un clic sur :   http://lamaryvonne.blogvie.com/sorties-baleines/

Baie de Magenta

Deux hardis navigateurs  sur l'eau turquoise avec le centre Tjibaou en toile de fond...

... il s'agit de Nicolas et Julien, son copain de Roquefort qui n'a pas tardé à trouver du travail dans une entreprise de construction.

Et quelques jours plus tard, je découvre à quelques mètres de notre accès à la mer ce cadavre de requin. Il s'agit d'un requin tisserand (Carcharhinus brevipinna) de 1,90m vraisemblablement pris dans les filets et rejeté en mer, une espèce courante, peu dangereuse et pas menacée.

Danse au centre Tjibaou

Ce week-end du 11 novembre, le Festival Waan Danse investit le centre Tjibaou. Près de 150 danseurs se produiront sur les scènes intérieures ou extérieures dans des genres très différents: traditionnelle, hip-hop, contemporaine... avec une association entre une compagnie locale et une marseillaise pour présenter leur version du Sacre du Printemps. N'étant pas fan de danse contemporaine, je n'assiste qu'aux danses traditionnelle kanak comme cette troupe de Canala.

L'Ile des Pins est présente et le choeur des femmes s'associe aux frappeurs de bambous pour rythmer les danses un peu moins guerrières.

Les coquilles de bulimes sont utilisées en sonnailles. Ces gros escargots terrestres très protégés sont une spécialité de l'île et leur exportation même vers la Grande Terre est interdite.

Départ de Nicolas

Notre ainé et dernier garçon encore sous notre toit, quitte la maison et va s'installer en co-location dans un autre quartier de Nouméa. Nous le verrons souvent mais c'est une étape importante tant pour lui que pour nous. Bon vent mon grand!

American Day à La Foa

Ce week-end marque le 70ème anniversaire de l'arrivée des américains durant la Guerre de Corail. Cet épisode de la Guerre du Pacifique débute après l'avancée éclair de l'armée japonaise vers la Malaisie, Singapour, l'Indonésie et les Philippines. Le but de l'état major américain est de couper l'avance nippone vers l'Australie qui subit déjà des bombardements. Le 12 mars 1942, 17.000 GI's de la Poppy Force débarquent à Nouméa avec énormément de matériel moderne et la ville devient le second port militaire du Pacifique après San Francisco durant quelques mois. Ils implantent en Nouvelle Calédonie pas moins de 16 aérodromes d'où partent chasseurs et bombardiers (Magenta était une base de départ pour des appareils amenés en pièces détachées pour y être assemblés). Il vont aussi ouvrir des routes, construire des hôpitaux et des "demi-lunes", aménager les réseaux d'eau, d'électricité et d'égouts et donner du travail très bien rémunéré à la population locale. Ils "protègent" le pays de la guerre et apportent un progrès radical dans les techniques et la façon de vivre (habillement, musique, sports, rapports humains, etc). C'est tout cela qui est fêté à La Foa où le Général Patch avait son QG à l'hôtel le Banu.

Nous assistons à un défilé de véhicules d'époque superbement restaurés dans les rues de La Foa.

Il y a même quelques véhicules civils.

Des produits nouveaux apparaissent en masse (Coca-Cola, chewing-gum, antibiotiques, etc) mais aussi des armes modernes comme cette Harley Davidson, des tanks et la fameuse Jeep Willys.

 

La mairie de La Foa expose des photos d'époque et nous voyons ce qu'était notre quartier avec la piste de Magenta. Ici, c'est le quartier du Receiving avec ses nombreuses demi-lunes, à droite la Baie des Citrons séparée de l'Anse-Vata en haut par le Rocher à la Voile.

Le soir, un concert en plein air nous attend avec un jazz-band jouant des succès de Glenn Miller. Puis c'est une rétrospective de l'époque avant et après l'arrivée des américains avec des tableaux vivants au rythme un peu trop lent. Le spectacle ne parle hélas pas des 1.100 japonais arrêtés et déportés en Australie ni du bouleversement radical pour les kanak, soumis alors au Code de l'Indigénat (qui leur interdisait même de se déplacer librement) qui sont employés comme les autres et voient des soldats noirs et blancs de même rang. 

 Un beau feu d'artifice que nous admirons couchés sur notre natte vient clore la soirée et nous rentrons directement sur Nouméa.

Week-end à Canala 2

Après un repas aussi succulent que gargantuesque, nous apprécions l'abri de notre tente qui résiste bien aux averses. Le soleil revient au matin et nous embarquons en pick-up pour le cayonning en passant par de nombreux champs (les ignames sont ces plantes grimpantes sur les tuteurs et les tubercules comestibles sont profondément enfouis).

Marie-France en rappel au départ de la cascade.

Mes semelles n'ont pas tenu le coup mais je leur ai trouvé une utilité... Le paysage était splendide et l'accueil généreux mais on était loin des canyons des Alpes Maritimes.

Encore des fleurs aussi superbes qu'inconnues (de moi).

Dans l'après-midi, nous formons un convoi pour rentrer sur Nouméa par la "route à horaires" que nous avions prise en sens inverse il y a quelques années. C'est une piste où on ne peut se croiser qu'en de très rares endroits et qui est donc en sens unique avec changement toutes les heures.

Week-end à Canala 1

Notre Amicale organise un week-end multi-activités à Canala. Nous sommes accueillis dans la tribu par Fanfan qui sera notre guide-organisateur.

Après avoir monté les tentes, nous démarrons par une descente de la rivière en kayak. Il y a parfois peu d'eau et nous devons descendre comme dans ce gué où un camionneur vient laver son engin.

Ce banc de sable nous permet une halte pour la baignade et le pique-nique dans un paysage de toute beauté.

L'après-midi est consacré à une initiation à l'accro-branche dans un gros banian. Marie-France surmonte son appréhension du vide avec le sourire.

Au départ de la petite tyrolienne entre deux arbres.