Après 50 minutes de vol, nous atterrissons sur l'île de Santo, la plus grande de l'archipel au nord. Comme partout au Vanuatu, pas d'animaux terrestres dangereux et on peut donc se promener sans crainte. Seule la côte est dont la route a été refaite par la Nouvelle Zélande est goudronnée et accessible. Beaucoup de villages ne le sont qu'à pied ou en bateau;
Le vert est la couleur dominante à l'image de cette plante grimpante d'origine africaine qui envahit et recouvre tout à grande vitesse. On la surnomme la "fièvre américaine" car il semble que les premières graines soient arrivées sur les roues des avions de guerre.Nous allons jusqu'au bout de la route goudronnée, au petit village de Port Olry encore très authentique.
Partout fument des fours à coprah plus ou moins artisanaux. En bas, l'écorce de la noix de coco sert de combustible tandis qu'en haut, la pulpe est desséchée. Il faut environ 4000 à 6000 noix de coco pour fournir une tonne de coprah. Mis en sac, il sera pressé pour en extraire l'huile (65% environ), très riche en acides gras saturés. Elle servira en cuisine (margarine), en cosmétique (monoï en rajoutant des fleurs de tiaré) ou en savonnerie (tensioactif non ionique, c'est ce qui sert à dissoudre la saleté du linge dans les lessives).
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