Polynésie 2016: Maupiti 3

Nous accostons sur une plage où paressent quelques raies peu farouches, habituées à profiter des reliefs de repas.

L'endroit est très calme, ce que ne démentira pas ce bambin  sur sa natte.

On s'affaire déjà depuis longtemps "en cuisine" avec ici la préparation du lait de coco: après avoir rapé la pulpe de la noix, on la presse dans un linge pour en retirer le nectar.

Le four polynésien (qu'on trouve partout en Océanie) est constitué de grosses pierres chauffées à blanc et disposées dans un trou. La nourriture est enveloppée au fond dans des feuilles de bananier, recouvertes de sable pour une longue cuisson à l'étouffée.

Poisson, cochon, uru (fruit de l'arbre à pain), bananes poingo, etc, tout est cuit à merveille avec un gout délicieux.

En dessert, nous aurons du "poe", recette des Tuamotu confectionnée avec du manioc, du lait de coco et des fruits. On en trouve dans beaucoup de petits magasins de Nouméa mais celui-ci est réalisé en direct devant nous. Après ce plantureux repas, nous nous essayons au lancer de noix de coco par équipes et à la danse locale avant de reprendre le bateau.

Le soir (qui tombe vite), nous allons rendre visite aux crabes qui pullulent sous les cocotiers mais je ne me risque pas à les attraper!

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Polynésie 2016: Maupiti 2

Tati et Dadi qui tiennent la pension nous proposent une journée d'excursion dans le lagon avec force explications de ce couple attachant.

 

La grande attraction se situe près de la passe de Onoiau où les raies mantas viennent se faire nettoyer par des petits poissons (labres) qui virevoltent dans leur bouche grande ouverte. Il faut se mettre à l'eau doucement et en silence et ne pas approcher ni tenter de toucher ces paisibles animaux d'environ trois mètres d'envergure. Nous en avons vu quatre évoluer lentement et avec grâce, par quatre ou cinq mètres de fond et venir nous voir sans crainte. Magique!

 

petite vidéo de mauvaise qualité mais c'est déjà ça:

L'arrêt suivant nous permet d'admirer des bénitiers que Tati nous propose de déguster crus avec un filet de citron: il n'y a pas plus frais!

 

Encore quelques coups de palme au milieu des poissons et des coraux avant de mettre le cap sur un motu pour le déjeuner.

C'est Firmin à la barre de son "Poti Marara" qui nous accueille. Ce bateau à la coque en V est une invention polynésienne des années 1960 destiné à pêcher seul le mahimahi (dorade coryphène). Le gouvernail est un manche à balai situé à l'avant permettant de barrer tout en pêchant. Le poisson nage en surface pour se nourrir surtout de poissons volants et d'aiguillettes que repère le pêcheur qui détecte ensuite le mahimahi. Celui-ci n'a pas l'idée de s'enfuir en plongeant et il se fatigue en surface à côté du bateau jusqu'à l'épuisement et au harponnage . Son poids moyen est de 17kg pour une taille de 1,80m et sa chair est très réputée.

Polynésie 2016: Maupiti 1

Nous allons visiter quelques îles nouvelles et redécouvrir certaines merveilles. Nous étions à Tahiti, Moorea, Bora Bora et Tikehau il y a un quart de siècle et à Huahine il y a trois ans.

L'ATR d'Air Tahiti nous emmène vers Maupiti après une courte escale à Raiatea. Tout de suite après le décollage de Tahiti, nous avons une superbe vue sur Moorea et son lagon turquoise.

Les arrivées sont toujours  célébrées avec des fleurs et les départs avec des colliers de coquillage. Ici, c'est une arrivée dignement fêtée et très capiteuse.

 

La piste de Maupiti est en grande partie gagnée sur la mer depuis un motu (îlot plus ou moins grand de la barrière de corail). L'explication du mot "tabou" est évidente.

La pension ou nous logeons se trouve sur le motu de l'aéroport et nous y sommes conduits en voiture, contrairement aux autres touristes qui empruntent des petits bateaux. Une seule autre famille est comme nous hébergée au Maupiti Paradise dont voici la plage côté lagon avec l'île principale au second plan.

Leçon:

Cette île principale est ce qui reste du volcan qui a surgi du fond de l'océan et s'est graduellement élevé. Une fois éteint, il s'affaisse lentement sous son poids tandis que des coraux se forment sur ses flancs et forment un récif, d'abord frangeant (au bord) puis barrière lorsque l'enfoncement est avancé. Lorsque cette île haute a disparu sous la mer et est recouverte de corail, on observe un atoll avec seulement des motus en anneau.

Pour l'instant, c'est farniente avec vue du côté océan, Bora Bora à l'horizon et de délicieuses mangues.

Polynésie 2016: Tahiti

 Après cinq heures et demi d'avion, nous voilà en approche vers l'aéroport de Fa'a. Nous retrouvons avec plaisir l'ambiance cosmopolite et décontractée de Papeete ainsi que la chaleur un peu plus moite qu'à Nouméa. Une assiette de chevrettes (grosses crevettes) aux roulottes, c'est ça Papeete!

Luc et Isabelle nous accueillent avec des colliers de fleurs odorantes. Ils sont tous les deux contrôleurs à Tahiti après avoir officié à Nice, Luc et Marie-France étant dans la même équipe. de plus, nos maisons de Roquefort sont distantes de moins d'un kilomètre. Ils nous reçoivent dans leur appartement à flanc de colline avec cette belle vue sur la ville.

Nous ne sommes que trois à prendre place dans le 4x4 de Patrick qui nous guide pour une journée de découverte dans le centre de l'île. Une seule route/piste la traverse mais des litiges fonciers empêchent de rejoindre la côte opposée.

Il a beaucoup plu avant notre arrivée et les éboulements sont nombreux, dévoilant parfois de nouvelles cascades.

 

Un 4x4 est indispensable en cette période de l'année et l'escarpement est parfois impressionnant.

Après avoir dégagé le chemin obstrué par des branches, nous apprécions la fraîcheur de la cascade. En pique-niquant au bord de l'eau, nous donnons à manger à deux grosses anguilles gourmandes. Une excellente journée.

Départs en série

Il y a quelques jours, Nicolas s'est envolé vers Brisbane pour une semaine sur la côte est de l'Australie avec ses copains. Des vacances bien méritées et attendues depuis longtemps.

Juste le temps de faire une dernière photo ensemble et voilà que c'est au tour de Robin et Charlotte de quitter la Calédonie vers Sydney puis Singapour et Kuala Lumpur et enfin Paris. Ils vont donc découvrir encore de multiples paysages avant de retrouver leur quotidien dans une dizaine de jours. Nous avons bien profité de leur présence vivifiante, tonique et souriante et c'est maintenant notre tour de voler vers la Polynésie et les Iles sous le vent pour d'autres aventures.

Bonne année !!!

Charlotte et Robin aiment faire la cuisine, et avec le sourire.

En plus, la matière première ne manque pas et Robin a retrouvé les joies de la pêche avec son copain Némo. Un beau perroquet avant préparation.

Il y a même des langoustes au menu et un responsable du barbecue.

Il ne reste plus qu'à déguster les délicieux desserts de Charlotte.

Nous avons une nouvelle pensionnaire en la personne de Finette, chienne de la SPANC qui a très peur des pétards et autres feux d'artifice, innombrables en cette période de fêtes. Elle passa donc des vacances à la maison et la cohabitation avec les chats se passe à peu près bien.

J'en profite pour souhaiter à tous les lecteurs de ce blog une très bonne année, pleine de joies partagées et de bonne santé. Tout n'est qu'impermanence et nous sommes bien conscients du privilège de pouvoir profiter de nos enfants réunis en cette fin d'année.