Finette

Cela fait tant plaisir à Marie-France, que nous allons définitivement adopter Finette. Elle est très calme mais demande tout de même un minimum d'éducation. Christine qui gardait la maison, l'a promenée sur la plage tous les jours durant notre absence et elle est devenue très demandeuse de sorties.

 

Les deux ravies...

Par contre, nos félins ont demandé un certain temps d'adaptation à l'arrivée de la race ennemie. A présent, la cohabitation se passe plutôt bien.

Polynésie 2016: retour à Tahiti

Ça y est, c'est le départ de Huahine. Nous avons conscience que ce sera certainement la dernière fois que nous viendrons ici et que nous reverrons nos amis sous d'autres cieux.
Dans la tradition polynésienne, le collier de coquillages est passé autour du cou de tout polynésien qui quitte Tahiti ou ses îles et annonce l'espoir d'un retour au "fenua" (la terre, le pays pour les polynésiens). Nous avons été accueillis avec des fleurs et nous repartons avec des coquillages. Un dernier survol de cette belle île avec des cultures (pastèques et melons surtout) très visibles sur ce motu.

Après un vol sans histoire nous retrouvons l'aéroport de Tahiti et sa tour où nous aurions pu travailler et que nous avions visitée il y a trois ans.

C'est la ville et le contraste est saisissant avec le calme des îles. De nombreux murs peints égaient le paysage urbain et le mythe de la vahine (aux yeux bleus) fait toujours recette.

La statue de Bougainville trône boulevard Pomare. En 1768, il fait une description dithyrambique de Tahiti après avoir bouclé le tour du monde dont il publiera le récit en 1771. Il a beaucoup contribué à la vision du "bon sauvage" en vogue au Siècle des Lumières.

 

Le Haussariat où officie le Haut Commissaire, représentant l'Etat français.

Nous passons notre dernière soirée tahitienne à l'Hotel Inter Continental où nous admirons un spectacle de danses marquisiennes. Demain matin, retour à Nouméa.

Polynésie 2016: Huahine 2

Pendant que Stella et les enfants sont en classe et que Patrick gère à merveille toute l'intendance, nous nous laissons porter par la nonchalance locale et la douceur des paysages, loin de la fureur d'autres parties du monde.

Sur le port, pas de grues, on charge les sacs de coprah à la main, les plaisanciers viennent en annexe acheter du pain et des fruits et on peut déjeuner dans une "roulotte", petit restaurant très simple en plein air. Stella nous invite à faire une plongée avec elle dans la passe juste en face. Manu, la monitrice locale nous emmène tous les trois et nous voyons quelques requins et barracudas, beaucoup de poissons dont un superbe baliste titan assez agressif.

Tout pousse ici, même au sommet des poteaux électriques!

Au sud de l'île, nous déjeunons chez Tara et prenons un délicieux bain rafraichissant. Cette petite maison sur pilotis est à louer. Ça c'est de la vue sur mer!

Les ressources locales: à gauche l'incontournable Hinano et à droite une bière à l'uru (fruit de l'arbre à pain), toutes les deux issues de la Brasserie de Tahiti.

Un très très grand merci à Stella, Patrick, Guillaume et Juliette pour nous avoir si bien reçus.

Polynésie 2016: Huahine 1

Nous voici à présent à Huahine, but principal de notre voyage puisque nous voulions revoir Stella et Patrick qui nous avaient si gentiment accueillis il y a trois ans. Les enfants ont grandi et sont toujours aussi attachants. Le départ pour un nouveau poste de professeure de musique approche avec l'incertitude du lieu

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L'ambiance est toujours aussi sereine à Fare avec un seul vrai magasin (surtout pas de concurrence!) et quelques boutiques. Dehors on vend des fruits et légumes, du pain vanille ou des cocos glacés et parfois du poisson.

Le marae Manunu est toujours aussi impressionnant avec ses grandes dalles de corail dressées. Long de 40 mètres pour 7 mètres de large, il était consacré à Tane, dieu de la pêche  ainsi qu'à Oro, dieu de la guerre.

 

Près de la maison, nous allons souvent admirer le coucher de soleil sur Raiatea, Tahaa et Bora Bora. Des petits requins pointes noires patrouillent entre le récif frangeant et nous dans une eau peu profonde.

Une petite randonnée nous amène aux maraes de Matairea dont certaines plateformes ont été dégagées de la végétation. La vue est superbe  sur le lagon et la plage de l'ancien Sofitel où nous allons deux fois nous baigner.

C'est un réel plaisir de se retrouver au bout du monde alors que Stella a accompagné et dirigé la chorale de Roquefort les Pins. Souvenirs, souvenirs...

Polynésie 2016: Raiatea et Tahaa

Un saut de puce en avion et nous voici à Raiatea pour deux nuits seulement. Nous sommes confortablement installés au bord de l'eau avec l'île jumelle de Tahaa à droite et Bora Bora au fond, très reconnaissable à son relief prononcé.

La journée du lendemain est consacrée à une excursion sur Taha, distante de 3km. Yvan vient nous chercher sur le port et nous avons la bonne surprise de n'être que quatre passagers sur un bateau prévu pour 28. L'officier mécanicien en second de l'Aranui (desservant les Marquises) et sa mère venue en visite sont charmants et intéressants.

 

Yvan est un guide cultivé et attentionné. Il nous emmène jusqu'au motu Tau Tau non loin d'un hôtel Relais et Chateau, c'est dire si le paysage est beau! Nous nous laissons dériver dans un fort courant au milieu d'un aquarium. Ce petit poisson à la machoire redoutable est un fugu, comme ceux accommodés par les cuisiniers japonais spécialisés car la chair peut être mortelle si elle n'est pas préparée dans les règles de l'art.

 

En voila un qui fait toujours recette. J'ai du batailler pour me retenir par une main contre le courant et filmer de l'autre sans toucher à l'anémone.

Il y a bien sur un arrêt à une ferme perlière avec explications sur les techniques longues, complexes et délicates pour obtenir des perles.

Edwin, le père d'Yvan nous attend en 4x4 sur l'île principale de Tahha pour en faire le tour et visiter une vanilleraie et des fours à coprah. Il nous a aussi préparé un délicieu mahimahi à la vanille, une spécialité locale délicieuse. La récolte de vanille n'a pas été très bonne cette année pour différentes raisons et les cours ont flambé.

Cette magnifique journée restera gravée dans ma mémoire puisqu'aujourd'hui j'ai 60 ans!  Merci à tous ceux qui m'ont envoyé des messages, ce blog est pour vous.

Polynésie 2016: Maupiti 4

L'île principale a une circonférence de 10km, presque toujours sur du plat. Nous en profitons à deux reprises après qu'on nous y ait déposés en bateau. La nature est généreuse comme le prouve cet avocatier. Sur Maupiti, la vie est paisible avec très peu de (tout petits) magasins, pas d’hôtels et pas de possibilité d'utiliser une carte bancaire. les habitants ont refusé le développement de leur voisine Bora Bora située à 40km. Pêche, coprah, pastèques et tiare sont les principales ressources avec le tourisme raisonné.

Le temple protestant est le bâtiment le plus imposant. A la sortie de la cérémonie du dimanche, on peut admirer les belles élégantes.

 

Tout à fait à l'ouest, il n'y a plus de route mais on peut longer la plage et découvrir d'imposants morceaux de lave échoués sur le sable, issus de coulées nettement visibles.

 

Une baignade devant la pension du côté océan nous fait découvrir cette belle murène tapie sous le corail.

 

Nous entreprenons l'ascension du mont Teurafaatiu sous une chaleur accablante. Le dénivelé est tout de suite important et plusieurs passages nécessitent l'aide de cordes. Le point culminant de l'île (380m) réserve des vues splendides sur le lagon et le village en contrebas.

Bravo à Marie-Fance pour avoir surmonté son aversion du vide.