A partir de 1872, 2600 communards et une centaine de kabyles sont déportés vers l'Ile des pins dont la partie ouest est tout simplement annexée au détriment des autochtones et ce jusqu'au dernier convoi de 1897. Tout est à présent envahi par la végétation mais l'histoire est encore lisible. On y verra également arriver les révoltés kanaks de la révolte de 1878, des transportés (travaux forcés) fin 1880 et des relégués (récidivistes) à partir de 1887.
Les bagnards ont construit les installations: route, chateau d'eau, hopital, boulangerie, scierie, etc...et prison avec ici des cellules voutées dont certaines sans fenêtre.
L'île comptait cinq villages de déportés qui ont payé très cher leur refus de reddition de Paris à la Prusse.
Très émouvant, le cimetière des déportés abrite deux cent trente sépultures (hommes, femmes et enfants) dont beaucoup morts du scorbut et une vingtaine qui ont tenté en vain l'évasion.
jeudi 11 septembre 2008
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