Nous repassons devant la baie de la poule où un gros bateau de plaisance est mouillé.
Le centre culturel est fermé mais nous voyons différents travaux traditionnels, entre autres les différentes architectures. Ici le toit est en écorce de niaouli et lesté de grosses pierres.
Les cases de chefferie sont toujours imposantes.
N'oublions pas que Jean-Marie Tjibaou était maire de Hienghène jusqu'à son assassinat en 1989 à Ouvéa. Originaire du village de Tiendanite (juste à côté), il incarnait le peuple kanak décidé à faire entendre sa voix. C'est le dernier martyr de l'histoire mouvementée de la région. En effet, le grand chef Bwarhat, figure de proue de la contestation est exilé à Tahiti en 1857 (jusqu'en 1863) car les missionnaires et les colons ne sont pas acceptés. La révolte kanak de 1917 éclate à Hienghène et se répend dans tout le territoire. Elle a pour origine les acquisitions forcées de terres par les français et le recrutement massif d'ouvriers javanais dans les plantations de café. Après la seconde guerre, le mouvement d'indépendance culmine lors du boycott de l'élection de 1984. Un groupe de colons métis massacre dix kanaks dont deux frêres de JM Tjibaou. Les meurtiers seront jugés en France et rapidement amnistiés.
Actuellement, on voit que beaucoup d'argent a été injecté à Hienghène (2600 habitants): salle de sport, marina, centre culturel, collège, offive de tourisme, etc...
vendredi 19 septembre 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire