Les photos étant interdites dans l'enceinte de l'usine, je ne peux vous montrer que celles que j'ai prises de l'extérieur. Ici les minéraliers déchargent le minerai en provenance des mines de la Grande Terre sur un convoyeur qui va le répartir en tas puis le mélanger pour le faire pré-sécher dans un four. Il sera ensuite calciné dans un four rotatif de 95m de long et de 4m de diamètre à plus de 900° puis dans un four Demag à 1600°. Il est alors en fusion et on obtient du ferronickel. Les scories seront refroidies à l'eau de mer et serviront à faire les routes ou pour la construction. 80% du métal de première fusion sera désulfurisé et coulé en grenailles. Les 20% restants sont traités dans un convertisseur Bessemer et coulés en "mattes" (77% de nickel) envoyées à l'usine ERAMET de Sandouville (Le Havre) où elles seront encore affinées jusqu'à 99,99%.
L'usine hydroélectrique de Yaté fournit l'énergie nécessaire mais les fours ne doivent jamais s'arrêter et une grosse centrale au fuell est prête à prendre le relais en cas de défaillance, de cyclone ou demande importante du reste du réseau.
On aperçoit à droite les énormes fours rotatifs et... assez peu de fumées. Il faut dire que par beau temps, cela ne fait pas très propre et certains riverains assurent que les rejets sont bien plus importants la nuit! Toujours est il que la SLN fait des efforts de communication (cette visite par exemple) pour tenter de justifier sa présence polluante dans une ville de 150.000 habitants. N'oublions pas qu'elle est le premier employeur de Nouvelle Calédonie.
vendredi 26 juin 2009
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