Bobato

La Brisbane to Noumea Ocean Race est une régate organisée par le Royal Queensland Yacht Squadron basé à Brisbane. Une dizaine de bateaux ont mis 4 à 5 jours pour rallier Nouméa distante de 1.600 km. Ils sont visibles au Cercle Nautique Calédonien et je suis allé admirer ces bijoux de technologie avec des barres à roues gigantesques

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Comme dans tous les pays anglo-saxons, on est volontiers patriote mais il s'agit ici de l'Australian Red Ensign, drapeau commercial de l'Australie, le drapeau national ayant un fond bleu marine. On y retrouve le drapeau britannique ainsi que la constellation de la Croix du Sud.

Certains bateaux sont vraiment taillés pour la course au détriment du confort afin de dégager un pont plat et un tout petit cockpit permettant l'accès aux couchettes.

Ici, le carbone et les matériaux composites règnent en maîtres. Chasse au poids, haute technologie et... gros budget!

Exercice à la Croix Rouge

Ce samedi matin, une vingtaine de volontaires de la Croix Rouge participe à un exercice dans le cadre du plan ORSEC. Il s'agit d'une simulation de catastrophe majeure sur le site de l'usine de traitement de nickel de Goro (groupe Vale). Dès le top départ donné, nous prenons la route du sud pour deux heures de trajet avec du matériel chargé dans trois fourgons.

L'usine de Vale est un site isolé desservi par une route en mauvais état ou par la mer. Le site regroupe 1.200 personnes et contient de nombreuses substances chimiques dangereuses. Le scénario du jour débute avec la chute d'une grue sur un réservoir de dioxyde de souffre sous pression avec deux blessés très graves pris en charge par le SAMU. Mais 20 minutes plus tard, la situation se dégrade brutalement avec des dégagements de fumées toxiques nécessitant une évacuation partielle du site. Le Plan Public d'Intervention est alors déclenché avec l'intervention des pompiers des commune voisines, de la Sécurité Civile et de la Croix Rouge.  On compte 38 victimes dont 8 graves et de nombreuses personnes incommodées par la fumée.

Nous prenons position dans le gymnase, juste à côté de la zone hélicoptère et le matériel est rapidement mis en place ainsi qu'un circuit d'accueil des blessés ou traumatisés. Il faut noter précisément l'identité des arrivants (c'est le rôle de Marie-France) avant qu'ils ne rentrent dans la zone réservée et qu'ils ne soient guidés vers les zones appropriées: premiers secours, soutien psychologique, repos et récupération...

 

Je participe à la préparation des boissons chaudes proposées avec des biscuits aux personnes impliquées. Le réconfort alimentaire est aussi important.

A la fin de l'exercice, nous remballons le matériel avant un casse-croute et un petit debrieffing du responsable de la Sécurité Civile avant de reprendre la route pour Nouméa. Cette première expérience m'aura permis de constater l'efficacité des secouristes ayant l'habitude de travailler ensemble. Cette simulation a été de courte durée sur le site mais il faut y rajouter les quatre heures de route aller-retour.

Randonnée dans le sud: le Pic du Pin

Une heure de voiture en direction du sud nous amène au bord du lac de Yaté, royaume de la terre rouge et départ de nombreuses randonnées. Nous avons choisi de partir du refuge gardé de la Netcha pour parcourir un petit tronçon du GR1NC.

La première halte s'effectue à la mine Anna-Madeleine où le chrome fut extrait dès 1907 puis épisodiquement jusqu'en 1943. De la plateforme où sont assises Christine et Marie-France, les sacs de minerai étaient descendus par un système de cable aérien jusqu'à une voie ferrée puis acheminés vers la Baie du Carénage et par bateau jusqu'à Nouméa.

Les "brosses à dents de montagnes" (Xeronema Moorei) jettent des éclats de rouge violent au milieu du vert végétal et de l'ocre de la terre.

Une descente dans une ravine nous plonge dans l'humidité et une flore totalement différente comme ces méliacées poussant directement sur le tronc (Dysoxylum roseum)

Autre merveille naturelle avec cette explosion de couleurs avec cette "méliacée à fruits secs".

Le but de notre randonnée est le Pic du Pin à 670 mètres d'où nous avons une superbe vue sur la Plaine des Lacs, la Baie de Prony, l'usine de nickel de Goro et la mer où  les baleines arriveront d'ici un mois.

 

Le retour se fait par une petite variante pour retrouver la rivière et ce curieux bois-bouchon poussant directement dans l'eau. 

Calédoclean à Ducos

Un samedi de plus au service de la propreté du pays et surtout du recyclage. Cette fois-ci nous sommes dans la zone artisanale de Ducos, au bord de la mangrove, appuyés par des bénévoles de l'Aquarium. Les entreprises viennent allègrement déverser leurs déchets à la sauvette le long de cette petite route et on trouve vraiment de tout. Nous négligeons les gravats mais récupérons la ferraille, l'aluminium, le plastique, le verre, les batteries, les déchets informatiques et tout ce qui est recyclable et qui, soit pourrit sur place, soit est enfoui ou brûlé...  Nous récoltons aussi des mètres cubes de matières non-recyclables qui iront à la décharge. Il y a un travail d'éducation et de répression considérable à faire auprès de la population mais il manque une volonté politique des institutions.

A quelques pas, des gens vivent dans des squatts et pêchent poissons et crabes. Il y aurait aussi beaucoup à ramasser dans l'eau mais nous manquons de matériel. Quel contraste avec l'eau du lagon dont une partie est classée au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO!

Nous récupérons une voiture en pièces détachées: ici le moteur. Les piles et batteries sont abandonnées ou jetées à l'eau sans aucun souci des conséquences...

Le premier tri est chargé dans les véhicules personnels jusqu'aux bennes où se fait un tri sélectif plus poussé. Ce mélanésien qui passait par là avec son fils est venu prêter main forte avec gentillesse et une grande efficacité.

Les bennes vont recevoir le tri définitif. Thibault, le président anime toute l'opération avec fermeté et compétence. Hélas, toute cette zone artisanale et industrielle est parsemée de dépôts d'ordures alors même que la décharge municipale s'y trouve! Un comble!

Farino et Sarraméa

Beau temps ce vendredi pour une petite randonnée dans le Parc de Grandes Fougères à Farino

La nature est toujours aussi exubérante et nous en profitons jusqu'à la fermeture du parc. Le lendemain, l'incontournable passage au marché de Farino permet d'acheter quelques plantes dont une très belle orchidée.

Nous avons rendez-vous à Sarraméa pour un pique-nique puis une heure et demi de quad, guidés par un accompagnateur sur une propriété privée.

Nous chevauchons des engins puissants qui passent partout et grimpent aux arbres mais dont la direction est lourde et pas toujours évidente à maitriser.

Paysages magnifiques et calmes mais au retour, beaucoup de coups de feu car c'est le dernier jour de chasse à la roussette (la chauve-souris locale).

Fête des mères

Marie-France avec Gandhi, chat des voisins plutôt calin.

Nicolas nous a invité chez lui pour la Fête des mères. Profitons, profitons!

Au menu, une langouste porcelaine excellente mais bien trop grosse pour nous trois(ça c'est pour vous faire baver d'envie!)

C'est un grand  plaisir de se retrouver chez notre fils ainé mais hélas à 20.000km du second à qui nous pensons très fort.