dimanche 26 octobre 2014

Groupama Race

Foule des grands jours ce matin au Rocher à la voile pour assister au départ de la quatrième édition de cette régate hors norme. Il s'agit de boucler le tour de la Grande Terre sachant que les alizés soufflent à peu près dans son axe. Il y aura donc beaucoup de navigation au portant mais aussi beaucoup de bords de près, le tout sur près de 1.200 km.

Deux bateaux de 35 pieds (10,65m)  se détachent nettement du lot car ils possèdent des quilles basculantes, le top de la technologie actuelle. A gauche et coque noire, les néozélandais  sur Crusader et à droite et coque jaune, les calédoniens de Keel Bill.
 

Keel Bill, sponsorisé par Groupama a un équipier de choc en la personne de Franck Camas, skipper au palmares éblouissant (Trophée Jules Vernes, Volvo Ocean Race, Route du rhum, Transat Jacques Vabre, Tour de France, etc).


Les concurents viennent virer une bouée proche de la côte pour faire le spectacle et repartent tout spi dehors au milieu d'une flottille de curieux pas toujours très disciplinés.

Un dernier passage derrière l'Ilot Canard et ils descendent face au vent vers le sud pour une navigation non-stop de moins de quatre jours pour les premiers. Ce sont finalement les néozélandais de Crusader qui établissent un nouveau record en un peu moins de 3 jours et 19 heures.


samedi 18 octobre 2014

Visite au Haussariat

Le mois du patrimoine nous permet d'accéder à une partie du Haut Commissariat, dit Haussariat. Au sein d'un grand parc entouré de grilles se situent les locaux administratifs puis plus haut les salles de réception surmontées par la résidence du haussaire. 

La grande salle à manger est très lumineuse. Nous découvrons les menus servis lors des passages des chefs d'état ou premiers ministres.


Une exposition temporaire retrace l'entrée en guerre de 14/18 de la Nouvelle Calédonie et de ses voisins.

Un exemplaire de l'Accord de Nouméa est conservé dans une vitrine. On peut y voir les signatures de Lionel Jospin, Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur.

Surprise! Deux petits baobabs gardent une entrée latérale du parc dans lequel nous flanons.
 

Et aussi cet "arbre à saucisses" ou Kigelia africana de la famille des Bignoniacés. Présent au Sénégal, en Tanzanie ou en Afrique du sud, il est utilisé par les femmes pour raffermir la poitrine!


dimanche 12 octobre 2014

Home sweet home

De retour à la maison, nous sommes heureux de retrouver Nicolas en bonne forme. Difficile de naviguer d'un fils à l'autre!

Peigné, barbe taillée, le gendre idéal...?

Il y a encore pas mal de fleurs au jardin dont cette belle orchidée chatoyante.

Et nous récupérons un pensionnaire: Niaouli.  Christine n'a plus de logement et sa chatte "écaille de tortue" prend ses quartiers à la maison.

Avec Houbi, l'occupant légitime et Java, la petite minette des voisins, la cuisine est parfois bien occupée avec une entente plus ou moins cordiale.

mercredi 8 octobre 2014

Japon 2014. Osaka

Nous terminons notre séjour nippon par la ville d'Osaka et le quartier très animé de Dotombori où nous passons la soirée. Mais nous sommes surtout venus pour l'aquarium, un des plus grands du monde dont l'architecture rappelle un casque de samouraï.

Les différents éco-systèmes marins situés le long de la "Ceinture de feu" (ligne de volcans faisant le tour de la terre) sont passés en revue. Ici, un banc d'anchois en rotation permanente. 

Le must reste ce bassin de 9 mètres de haut et 5.400 m2 où évoluent requins, raies, mérous, carangues et surtout un... requin baleine, le plus gros poisson au monde! Dans d'autres bassins nous admirons les phoques puis plus loin les méduses.



Nous terminons par les mers froides avec ce sympathique moustachu

et son copain maquillé.
Nous avons bien failli rester à l'aquarium lorsque j'ai été attaqué par un calamar géant... en peluche. Il est temps de rentrer à Nouméa, je débloque.


lundi 6 octobre 2014

Japon 2014. Kyoto 3

Nous retrouvons avec plaisir Yuta, étudiant et guide bénévole qui nous avait piloté l'année dernière. Il nous fait découvrir le quartier d'Arashimaya où la famille impériale venait fuir la chaleur de l'été au pied des montagnes de l'ouest.

Tout ici respire la beauté et l'harmonie. L'architecture dépouillée s'intègre merveilleusement avec la nature très soignée. J'aime beaucoup ces tori rouges ouvrant la voie aux sanctuaires.

Le temple du Tenryu-ji vaut surtout par son jardin zen du 14ème siècle.

La grande bambouseraie après la porte nord offre ombre et mystère sous sa voute ondulante et craquante.


Le jardin de Gio-ji nous emmène dans une ambiance fantasmagorique et son tout petit temple est lui aussi recouvert de différentes mousses déclinant tous les tons de vert.
 

Plus loin et pas touristique, se trouve le temple d' Otaginenbutsuji  avec ses centaines de petites statues funéraires. Ici, pas d'affliction affichée mais la représentation du défunt dans ce qui le caractérisait: caractère ou activité. 

C'est ainsi qu'on trouve un joueur de tennis, de base-ball, des buveurs hilares, des joueurs, des dévots... On peut y lire la colère ou la sérénité, la tristesse ou la joie et l'éventail des sentiments humains.

La mousse rend certaines statues encore plus vivantes. Encore merci à Yuta pour nous avoir fait connaitre cet endroit quasi désert.


Japon 2014. Kyoto 2

Bon, il y a longtemps que nous n'avions pas été visiter un temple! Vous devez en avoir marre mais nous aimons ça. Cette fois-ci nous partons en bus pour le Daitoku-ji, un ensemble de 24 temples zen au nord de la ville. Nicolas Bouvier y résida dans les années 60. C'est une véritable petite ville pleine de charme où il fait bon flâner dans les allées  de temple en sanctuaire.

Dans chaque temple on trouve une petite boutique, du thé vert et parfois des appareils étonnants comme ce téléphone extra-terrestre.


Le Ryogen-in est entouré de jardins de pierre pleins de symboles végétaux et minéraux: naissance, bouillonnement de la jeunesse, maturité et renoncement pour parvenir à la sérénité et l'apaisement. Il abrite le plus petit jardin de pierre du Japon.

Nous sommes un peu trop tôt dans la saison pour avoir les couleurs de l'automne mais nous avons un petit avant-goût avec quelques feuilles d'érable.


De nombreuses stèles, lanternes et statuettes gardent le souvenir des morts dans un décor toujours très dépouillé et maîtrisé.

Retour dans le bruit et la fureur urbaine avec une déambulation dans les allées couvertes du marché de Nishiki. Néons criards, boutiques fascinantes débordantes de produits souvent inconnus, ambiance débonnaire malgré la foule, petits temples coincés entre deux vitrines, c'est un passage obligé et fascinant que nous retrouvons avec plaisir.


dimanche 5 octobre 2014

Japon 2014. Kyoto 1

Nous prenons le train pour Kyoto ce qui nous permet de voir les paysages où la campagne se mêle aux amas de maisons sans que l'on sache s'il s'agit de campagne ou de faubourgs. C'est assez déroutant pour nous occidentaux, habitués aux grands espaces cultivés entre deux villages. Les moyens de transport sont toujours aussi aisés malgré le barrage de la langue mais les gens sont si serviables qu'ils se mettent en quatre (ou en deux ici) pour aider les voyageurs...
Nous retrouvons la ville à Kyoto avec ce mélange de modernité verticale et de forte tradition.
Une rame de métro où on pourrait manger par terre! On voyage dans le calme, souvent debout, sans odeurs désagréables(les japonais n'aiment pas et sont très propres) avec des écrans nous avertissant du nom de la prochaine station. 

Une visite dans un grand magasin est toujours intéressante , même sans rien acheter car il y a un choix incroyable dans tous les domaines. Ici, on trouve par exemple des dizaines (centaines?) de pieds pour appareil photo.

Par contre, pas question pour nous de rester dans une salle de jeux où le bruit est insupportable sitôt la porte entre-ouverte. Ici, sous les néons violents, les joueurs s'adonnent au pachinko, machine où ils introduisent des billes d'acier dont la trajectoire permet de gagner des lots. Un business extrêmement juteux.


Japon 2014. Nara 2

Nous avons la grande chance d'assister à une fête en plein air au pied du pavillon Sangatsu-do. Des groupes de musiciens accompagnant un chanteur se succèdent pour faire danser la foule le long de cercles concentriques. Beaucoup ont revêtu des costumes colorés et très élégants et suivent une chorégraphie ressemblant aux mouvement du Tai Chi Chuan. Une ambiance familiale et absolument pas touristique.
Le temple de Todai-Ji est une des attractions de Nara et les visiteurs (japonais surtout et énormément de groupes scolaires) affluent vers cet imposant édifice gardé par deux colossales statues de bois du 13ème siècle. Le bâtiment lui même, reconstruit en 1709 ne fait plus que les deux tiers de celui d'origine et abrite l'une des plus grande statue de Boudha au monde. 

A l'entrée, nous sommes accueillis par une statue en bois de Pindola, un des seize disciples de Boudha. Les gens viennent toucher la statue puis la partie de leur corps en souffrance pour obtenir la guérison ou se protéger de la maladie.

Le grand Boudha mesure 16 mètres de haut pour un poids de 437 tonnes dont 130 kg d'or. C'est une commande de l'empereur pour faire cesser une épidémie de variole en l'an 746. Les groupes scolaires sont encadrés par des personnes âgées qui leur expliquent histoire et traditions. Dommage que si peu de japonais parlent anglais car nous avons souvent envie d'en savoir plus.



Nous voyons encore moult temples nichés dans la nature, de longues rangées de lanternes de pierre (du papier de soie décoré est collé sur les ouvertures après avoir placé une bougie allumée à l'intérieur) et encore des daims. Un séjour agréable et très calme.