L'actualité est pour moi très chargée en ce moment et j'ai peu donné de nouvelles: travail, mouvements sociaux dans la profession, bénévolat et... loisirs. Nous avions décidé de faire un vol sur Maré et Tiga avec Serge(collègue) et Marie-France. Le matin la météo est médiocre dans l'est mais nous pouvons contourner les masses nuageuses par le sud. C'est ce que nous faisons puis nous passons sur la couche, sachant que nous pourrons toujours faire demi-tour par le sud. Une barre se dessine au loin mais floue et nous envisageons un moment de passer sous la couche ou de rebrousser chemin. Tout à coup nous nous retrouvons sans visibilité et je vire immédiatement à droite en regardant l'horizon artificiel pendant que Serge regarde la mer et vérifie que je ne descend pas. La sensation est fort désagréable et je ne suis pas entraîné (et encore moins qualifié) au VSV, vol sans visibilité. Peut-être avons nous rencontré le second nuage de poussière venu d'Australie qui avait recouvert Nouméa il y a deux jours?Heureusement nous retrouvons des conditions correctes assez rapidement et décidons de nous dérouter sur l'Ile des Pins. Nous sommes à 5500 pieds et je dois contourner une bonne masse nuageuse puis descendre doucement avant d'apercevoir le relief. Nous contournons alors l'île et découvrons un paquebot australien en baie de Kuto.
C'est plus une ville flottante qu'un réel bateau qu'une noria de vedettes relie à la terre.
Une fois posé nous avons la chance de rencontrer un contrôleur local qui nous emmène à la plage de Kuto où nous nous baignons et pique-niquons. Il y a pas mal de vagues et nous nous demandons si elles ne sont pas dues au tremblement de terre des Samoa et de Tonga et du tsunami qui en est résulté.Il n'a donné ici qu'une survague de 15cm sur la côte est et aux Loyauté et une vague de 60cm à Fidji.
jeudi 1 octobre 2009
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