Nous quittons la ville martyr pour sa péninsule et la belle baie d'Akaroa. En 1838, un baleinier français y acheta 12.000 hectares aux maoris. le temps qu'il rentre en France, fonde une compagnie et revienne avec 57 émigrants, le traité de Waitangi avait été signé et la Nouvelle Zélande appartenait à la couronne britannique! Quelques français firent souche et on trouve de nombreux noms français sur les enseignes ou les plaques de rues. De très gros paquebots font à présent escale dans la French Bay, comme ceux que nous voyons à Nouméa.
"La boucherie du village" et son drapeau français mais ici, personne ne parle notre langue et c'est devenu un argument publicitaire.
Voici des chaudrons servant à liquéfier la graisse de baleine au 19ème siècle, comme on en trouve un peu partout sur le littoral néo-zélandais. Et puis le pétrole est arrivé...
En 2008 il y avait un habitant pour 8 moutons ce qui explique tous les produits dérivés de la laine comme ce splendide bonnet digne d'une coiffure kanak.
Nous remontons au nord à Hanmer Springs et ses bains chauds sulfurisés bien agréables. Non loin, une attraction devenue classique: le saut à l'élastique ou bungy jumping, variante ludique du Saut du Gaul pratiqué à des fins initiatiques sur l'Ile de Pentecost au Vanuatu. On peut aussi faire du rafting ou du bateau très rapide qui slalome dans les gorges. Une petite partie des sensations fortes proposées dans le pays.
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