En 869, pour apaiser les âmes des défunts supposées déclencher des catastrophes tremblements de terre, crues, tsunamis, épidémies, etc, des rituels d'apaisement des "âmes courroucées" ont été instaurés. Quand la capitale de l'empire revint à Kyoto au 14 ème siècle, les riches fabricants de saké, commerçants et financiers enrichirent les festivités, chaque quartier présentant un char montrant la richesse de sa corporation. Aujourd'hui, ces cérémonies très populaires se déroulent toujours dans le quartier de Gion et durant les trois nuits précédant la grande procession, les chars sont exposés et éclairés de lanternes décorées pour être admirés de tous.
Certaines rues deviennent alors piétonnières, laissant une foule souvent habillée de façon traditionnelle déambuler entre les étals des marchands. L'ambiance est joyeuse, très familiale et les touristes peu nombreux. Nous y retrouvons Didier et Dominique, amis de Nouméa, en longue escale au Japon sur le chemin du retour en France.
Les nourritures proposées nous semblent parfois très "exotiques" comme ces poissons en brochettes.
Ce splendide char représente un navire revenant du combat. A l'étage supérieur, des musiciens interprètent la musique traditionnelle codifiée en 30 morceaux et jouée avec gong, flute et tambour.
Concours d'élégance et de charme.
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