jeudi 31 juillet 2008

Kayak à Ouémo

Nous déballons fébrilement nos nouvelles acquisitions dans le garage. On dirait des gamins à noël.

Premiers coups de pagaie dans la baie au pied de la maison; à propos de pieds, j'ai bien cadré les miens.

Un tour par la mangrove; c'est vraiment l'engin idéal pour la découverte et l'observation.

mercredi 30 juillet 2008

Les demi-lunes

Les américains ont laissé entre autres choses ces curieuses architectures: assemblage de tôles vite montées et procurant rapidement un abri très vaste en temps de guerre, beaucoup sont encore utilisées par des particuliers et surtout des petites entreprises. Près de chez nous, ce magasin de teck...









... ou ce garage.

samedi 26 juillet 2008

Ouvéa 7

Robin joue les robinsons sur cette splendide plage et nous a ramené de beaux coquillages.

Un résumé de la situation: casse pas la tête!

Nous avons adoré ce séjour à Ouvéa. Même si la tention est parfois perceptible, nous avons rencontré des gens très acceuillants et des paysages sublimes. Nous reviendrons!

Ouvéa 6

Voici la station-service-épicerie-bazar la plus importante. Hélas, il n'y avait plus d'essence durant les deux derniers jours.

Un beau spécimen qui oblige parfois à lever la tête mais rien de bien mêchant.

Un autre spécimen utile à l'économie locale: un zoreille ou métro ou22.000 (distance en km depuis la métropole) ou 5,50 (à caus e de l'indexation des salaires des fonctionnaires).

Ouvéa 5

Voici la grande case de la chefferie de Takeji. C'est l'un des symboles les plus visibles de la culture kanak et sa construction n'a pas varié depuis des siècles. Un énorme pilier central représente le chef du clan et la flêche faîtière "l'ancêtre" fondateur.

Cette fois ci c'est la chefferie de Gossana et Marie-France au fond donne l'échelle de la palissade.

Cette plaque se trouve sur le monument à la mémoire des 19 kanaks tués lors de l'assaut de la grotte d'Ouvéa en 1988. On peut y lire:
"Don de votre sang, don de votre vie pour la terre aimée
Vos parents, vos frêres, vos veuves, vos enfants en pleurs, dans un geste suprême vous offrent en holocauste et crient liberté
Toi le passant garde en memoire que la conquête de Kanaky en lettre de sang est écrite à jamais "

Un an plus tard, Jean-Marie Tjibaou et son second sont assassinés ici lors d'une cérémonie marquant la fin du deuil par l'un des preneurs d'otages rescapé.

jeudi 24 juillet 2008

Ouvéa 4

Autant la côte ouest déroule ses plages de sable blanc, autant la côté est est battu par le vent et les vagues. La houle vient briser sur le plattier et l'eau change de couleur.

Les évangélistes anglais sont arrivés en 1856 et les missionaires catholiques quelques années plus tard. On trouve donc des temples et des églises dans des états variables. L'église de St Joseph au nord est très bien entretenue et posséde un plafond vouté en bois peint.

A l'intérieur, ce Christ rappelle que de nombreux wallisiens ont débarqué ici au 18ème siècle.

Ouvéa 3

On trouve sur Ouvéa une espèce endémique de cocotier de petite taille ce qui facilite la récolte.

Une de principales ressources de l'île, à part le tourisme, est une distillerie d'huile de coprah servant à fabriquer du savon. On découpe de gros pains de plus de 200kg à l'aide d'un fil à couper le beurre jusqu'à obtenir des savonnettes.

Robin en position délicate au bord d'un des bassins naturels creusés dans la roche coralienne et reliés à la mer par des tunnels souterrains. Il y avait des tortues dans celui-ci alors que la mer était à 200m.

Ouvéa 2

Direction le sud et la pointe de Mouli près de laquelle nous ferons notre première plongée. La roche est sculptée par la mer et est très agressive pour les pieds.

Deux jeunes de la tribu de Lekini nous guident vers les falaises calcaires striées de stalactites et mites superbes. Nous faisons ensuite le tour complet par la mer et ramassons des coquillages. J'ai trouvé la plus grosse porcelaine de ma vie mais comme la bête était dedans, je l'ai laissée sur place.

Retour au pont de Mouli où nous admirons tortues et poissons.


Photo classique mais un moment magique.

Ouvéa 1

A peine 40 minutes de vol en ATR de puis Nouméa et les yeux sont déjà pleins de bleu mais à l'arrivée, le spectacle est grandiose. L'atoll coralien s'étend en croissant allongé nord/sud. Aux exrémités, les Pléiades s'égrennent en chapelets verdoyants. L'étendue d'eau au milieu communique avec l'océan des deux côtés et constitue une réserve de pêche pour la tribu de Mouli. La photo est prise face au sud.

C'est d'ici que nous partirons en plongée bouteilles et Robin fait face à la passe de l'est. A droite se trouve le pont de Mouli qui enjambe la passe de l'ouest côté cratère englouti.

Depuis le pont de Mouli, voici cette passe ouest et le sable coralien poudreux et éblouissant. A droite démarre une plage de 25km!

mardi 22 juillet 2008

C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme...


Quelques épaves sont là pour nous rappeler que la splendeur des paysages ne va pas sans risque et que l'océan pacifique est bien mal nommé...

A propos de danger, concentrons nous un peu... je suis trop haut sur le plan (très pentu car mal pavé) et il y a toujours du vent de travers à Magenta. Je fais attention à ma précieuse cargaison.

Quelques îlots

Nous sommes partis tous les trois en TB10 vers le sud-est en espérant en vain voir des baleines.Nous n'avons survolé que des récifs ou des îles, mais quelle beauté! Les petits points blancs sont des bateaux.

La réserve Merlet entre la Grande Terre et l'Ile des Pins couvre 170km2 et est réservée aux scientifiques.

On ne se lasse pas de survoler le phare Amédée à une vingtaine de km au sud de Nouméa.

jeudi 17 juillet 2008

Eclairage rasant

En fin de journée, Robin m'a fait un brin de conduite acompagnée et nous sommes montés au Ouen Toro où il m'a pris en photo sur un canon américain de la guerre du Pacifique.

Juste en face se trouve l'île Uere: un clin d'oeil aéronautique puisque la plateforme à droite accueille le VOR de Magenta: MGA.

Vue du salon

Durant les week-ends où le vent souffle, la baie de Magenta est un des bons spots de Nouméa, juste sous nos fenêtres.

Des dizaines de planchistes virevoltent et viennent virer juste au bord.

dimanche 13 juillet 2008

Le musée de la ville

Seconde visite à ce petit musée, attachant par son architecture coloniale typique et retraçant les phases de développement de la ville de Nouméa.

La création de la ville ne remonte qu'à 1854 et le site a été choisi uniquement en fonction des qualités de mouillage. Il n'y a par contre aucun approvisionnement possible en eau et on a songé à dépacer la capitale en ne laissant là que le port. Mais immédiatement à côté c'est" la brousse" et on décide de rester sous la protection du fort Constantine.

Voila comment on voulait voir les "sauvages" au 19ème siècle et on les a présenté comme des cannibales à l'exposition universelle à Paris en les faisant danser presque nus en plein hiver... Beaucoup ont participé aux deux guerres mondiales et ont fait partie du bataillon du Pacifique. Le sous-sol du musée retrace la vie dans les tranchées et on entend des extraits de lettres de poilus souffrant très loin de leur île.

Dans les jardins, on a conservé un camion de commerçant de brousse assez proche de ce qu'on a pu connaître en métropole dans les années 60.

vendredi 11 juillet 2008

Vernissage?

Voci les dernièrs tableaux de sable de Marie-France que nous avons exposés dans le salon. Elle a également réalisé les cadres en bois de cocotier: ici une tortue et un baliste.

Un splendide nautile, coquillage des grands fonds qu'on trouve parfois échoué sur la grève.

Et hier soirnous étions treize à table pour fêter notre arrivée (il était temps!). C'était noël en juillet car nous avons reçu plein de cadeaux de bienvenue...

mercredi 9 juillet 2008

Robin

Une Honda 125 CBR comme destrier .















Une voile de kite-surf un peu grande pour les alizés du caillou.

dimanche 6 juillet 2008

Dimanche et alizés

En ce dimanche de grand vent, les planches à voile ont envahi la baie de Magenta et c'est un régal pour les yeux. Nous voyons la maison sous un autre angle.

Côté pile: une petite balade pour aller chercher le pain, rien de bien exceptionnel mais agréable.

Côté face: les ATR d'Air Calédonie décollent vite et dérivent rapidement de l'axe de piste. Le vent repousse le bruit de l'autre côté.