lundi 23 mars 2015

Solidarité pour le Vanuatu

La Croix Rouge reçoit les dons des particuliers, associations, établissements scolaires et entreprises en même temps que le Secours Catholique, Saint Vincent de Paul, Solidarité Tana et bien d'autres. L'urgence est de concentrer les efforts sur la mis à l'abri des populations, la distribution des biens de première nécessité et la distribution d'eau potable.

Pour faire face à l'urgence, les dons sont triés: vêtements, alimentation, outils, articles d'hygiène et médicaments. Ce sont des bénévoles qui font ce travail de fourmi à la main et dans la bonne humeur. Puis tout est mis en cartons étiquetés et rassemblés sur palettes en attendant l'expédition.

Les calédoniens ont toujours été généreux et la proximité des populations touchées renforce leur solidarité. Nous avons reçu une vingtaine de tonnes de vêtements en 2 jours et malgré la présence de 20 à 30 bénévoles chaque jour, il a fallu suspendre provisoirement l'appel aux dons "textiles" en attendant qu'une partie parte en bateau vers Port Vila. Dans le grand hangar de la Croix Rouge à Montravel, en une journée sans ajout, le tas a diminué de moitié mais il n'y a plus de capacité de stockage sauf à rajouter un container en extérieur... 
 

Dans la partie alimentaire, on trouve beaucoup de riz, pâtes, sucre, huile, lait, thé et café. Il y a aussi des outils (il faut reconstruire et replanter), des bougies et des allumettes (plus d'électricité), des articles d'hygiène (savon, brosses à dents, articles pour bébés, etc) et des médicaments.

Le dimanche de repos est le bienvenu pour les bénévoles mais malgré la fatigue, l'ambiance de travail solidaire, de mise en commun des bonnes volontés est très stimulante et gratifiante et permet de belles rencontres. Vous connaissez mon quotidien huit heures par jour et 5 jours par semaine depuis le 18 mars.

samedi 14 mars 2015

Cyclone PAM

Le cyclone Pam, de catégorie 5 (la plus forte) après avoir touché les Salomons et Kiribati, a ravagé le Vanuatu qui a demandé l'aide internationale. Les premiers secours ont décollé de La Tontouta en direction de Port Vila pour apporter de l'aide et faire le point sur les besoins. Ce pays ne compte que 270.000 habitants et on parle déjà de 44 morts...


La Nouvelle Calédonie a été épargnée même si des vents forts, des précipitations abondantes et des vagues jusqu'à 7 mètres ont perturbé les îles Loyauté, l'île des Pins et la côte est de la Grande Terre. Rien à voir avec nos voisins du Vanuatu pour lesquels la solidarité s'organise.
 

NZ 2015. 10

Dunedin est notre dernière escale et voici une vue depuis notre chambre de backpacker. Son nom est la traduction écossaise d'Edimbourg car elle a été fondée en 1848 par des écossais (Eglise Libre d'Ecosse). Les chasseurs de phoques puis la découverte d'or en 1861 bouleversèrent la vie des maoris présents depuis la fin du 13ème siècle environ. 
Elle est considérée comme la première ville néozélandaise et son patrimoine édouardien et victorien est très bien conservé.

Robert Burns, poète  du 18ème et chantre de l'Ecosse. Ici, les traditions écossaises sont toujours vivantes et on trouve même une boutiques ne vendant que des articles importés écossais ou apparentés: tartans, chapeaux, musique, biscuits, etc. Chaque année, les écossais du monde entier célèbrent le poète lors de la cérémonie du Haggis (panse de brebis farcie). Pour en savoir plus, cliquez sur le lien suivant:   http://www.2travelandeat.com/ecosse/le.ceremonial.du.haggis.html

Comme toujours en Nouvelle Zélande, il y a de l'art moderne un peu partout. La ville a organisé l'année dernière un festival de murs peints accueillants des artistes locaux et internationnaux. J'aime!

Une période de prospérité et l'afflux de nouveaux immigrants(chinois, juifs, libanais, etc) permit un dynamisme économique produisant de superbes bâtiments comme la gare ferroviaire en 1906 (style édouardien en photo). La ville fut aussi la première à se doter d'un journal, d'une université, d'une école de médecine, d'une école d'art... Rn 1882, le premier bateau frigorifique chargé d'une cargaison de mouton congelé appareilla à destination de l'Angleterre et rapporta le double de sa valeur.

L'Otago Boy's High School, fondée en 1863 symbolise bien cette culture anglo-saxonne traditionnelle perpétuée aux antipodes de l'Europe.

Dernière visite à Dunedin à Baldwin Street, la rue la plus en pente du monde! Elle débute à 20% pour se terminer à 35%!!! 
Chaque année depuis 2002, la grande chocolaterie locale Cadbury organise une course de billes de chocolat enrobée de sucre nommés Jaffa.
Voici une photo tirée du site de Cadbury. Chaque bonbon est numéroté et on parie sur son favori, les cinq premiers sur les 25.000 du départ étant les gagnants. Il doit y avoir une photo finish???

C'est fini pour cette escapade en NOUVELLE ZELANDE, toujours aussi agréable. A bientôt.

NZ 2015. 9

Les moutons ont bien l'instinct grégaire.

Par contre, pour rassembler les vaches, le chien est bien utile mais aussi un quad.

Le phare de Nugget Point est visible de loin et un bon sentier y mène. A gauche, la pente raide se termine en falaises aux pieds desquelles batifolent de jeune phoques.

A droite, la végétation est touffue et les premiers îlots apparaissent sur lesquels se prélassent des dizaines de phoques tandis que les petits jouent à l'abri des vagues. Nugget signifie Pépite.

A Roaring Bay, nous observons deux parents pingouins sortant de l'eau pour nourrir leur progéniture dissimulée dans les buissons.

Presque de notre chambre, nous admirons le coucher du soleil. Aucune retouche pour ces couleurs!

NZ 2015. 8


Sur la péninsule d'Otago, nous consacrons quelques heures à la visite de Larnach Castle, imposante maison de 43 pièces sans compter la salle de bal. Deux cents hommes travaillèrent à la construction qui dura trois années. William Larnach, d'ascendance écossaise était un banquier et homme d'affaires très prospère et aussi un politicien. Il importa les meilleurs matériaux du monde entier et fit venir des artisans réputés d'Europe pour bâtir le "château"en 1871. Après son suicide le domaine passa dans diverses mains avant d'être racheté en 1967 par un jeune couple qui le restaura et créa des jardins remarquables en allant chercher des plantes dans le monde entier.
 

 Du haut de la tour, la vue sur la péninsule est époustouflante et on voit bien le relief d'origine volcanique.


Toujours plus au sud, nous retournons vers les Catlins que nous n'avions pu voir qu'à moitié lors de notre premier séjour à cause d'une alerte au tsunami qui nous en avait interdit l'accès. Voici le jardin du backpacker où nous résidons, tenu par des français. Nous sommes à l'extrême sud de la Nouvelle Zélande et il fait frais (13°dans la chambre et pas de chauffage!!!) mais au bord de la plage.

Nous longeons la plage de Surat Bay où dorment quelques phoques à fourrure avant d'arriver à Cannibal Bay où nous observons plusieurs familles, sans trop nous approcher car ils sont capables d'accélérations assez vives.

Mauvaise qualité vidéo mais c'était si beau de les voir se faire des mamours.

De loin, on confond facilement ces gros paquets de laminaires échoués avec des phoques qui s'en servent parfois comme coussins.

Certains locaux profitent du beau temps: pluie, vent et une dizaine de degrés...

NZ 2015. 7

Poursuivantnotre descente vers le sud, nous profitons du beau temps pour nous arrêter au jardin botanique de Dunedin, la grande ville universitaire de l'île du sud. 
Heureusement que ce n'est pas une plante carnivore...

Une très belle roseraie, exotique pour des calédoniens.

La presqu'île d'Otago matérialise l'étroite entrée du chenal menant à Dunedin, régulièrement dragué.

C'est là que se trouve le Royal Albatros Center que nous avions visité en 2009. Nous observons à la jumelle quelques spécimens. Les parents se relaient pour couver pendant 80 jours puis durant 40 jours, l'un pêche et l'autre protège le rejeton qui peut engloutir 2 kg de poisson en une seule prise! Il va ensuite faire un régime pour perdre du poids et se muscler pour voler. Il n'a droit qu'à un seul essai et profite du vent pour s'entrainer. Il partira pour 3 à 6 ans avant de revenir ici pour démarrer une nouvelle génération. L'albatros royal présente la plus grande envergure de tous les oiseaux, jusqu'à 3,70 m.

En rentrant, nous nous arrêtons au bord de la route pour acheter en libre-service des coquilles d'ormeau aux reflets irisés.

NZ 2015. 6

Le beau phare de Moeraki nous accueillera pour un pique-nique à son pied après une belle promenade pleine de rencontres animalières.

Nous longeons des falaises sur lesquelles sont blottis de jeunes pingouins attendant le retour de leurs parents partis pêcher. Ils sont plus gros que leurs géniteurs, leur plumage n'est pas encore hydrofuge et ils ne savent pas chasser. Au crépuscule, les parents reviennent vers les nids (sortes de terriers), guidés par les couinements des "petits".

Il s'agit bien de pingouins aux yeux jaunes.

Directement dans l'action:

Non loin de là, je tombe en admiration devant cette belle maison ancienne et sa véranda.

vendredi 13 mars 2015

NZ 2015. 5

Sur la plage de Kaikoura, nous contemplons le lever du soleil, l'arrivée des couleurs de plus en plus violentes dans cette nature d'une immensité vertigineuse. Ce matin, nous partons voir les cachalots (Sperm Whale).

Ces catamarans très rapides ont été conçus spécialement pour l'observation des cétacés. Whale Watch a été fondée en 1987 par une tribu maorie dont l'ancêtre a fait le voyage vers une nouvelle vie sur le dos d'une baleine. La compagnie qui a débuté avec un petit semi-rigide possède maintenant cinq bateaux de ce type permettant d'aller très rapidement sur les lieux d'observation.

Dès qu'un membre d'équipage a repéré un cétacé, le bateau file jusqu'à lui et se positionne assez près sans pour autant le stresser. Il s'agit de cachalot géant mâle qui affectionne cette zone pour ses profondeurs sous-marines; et ici il y a un canyon de 10.000 mètres! Il se nourrit surtout de calamars mais aussi de grands poissons pélagiques (thons, maquereaux, lingues, requins noirs). Malgré sa mâchoire inférieure impressionnante (20 à 30 paires de dents coniques), il ne mâche pas ses proies qu'il avale en entier. Les sons qu'il émet sont particulièrement bruyants et on pense qu'il utilise son sonar pour localiser mais aussi tuer ses proies. A la surface, il ne se déplace pas ce qui facilite son observation: 15 à 20 mètres de long pour 40 à 60 tonnes. 


Un autre moment magique est celui de la plongée. Le cachalot peut descendre à plus de 1.000 mètres et y rester jusqu'à 60 minutes. Son cerveau est le plus gros de tous les animaux vivants (7 fois plus que l'homme). Sa tête comprend aussi un "melon" contenant 2,5 tonnes de spermaceti ou blanc de baleine. On a longtemps cru qu'il s'agissait de semence, d'où le nom de Sperm Whale et cette substance était très recherchée pour la fabrication de bougies, cosmétiques, lubrifiants. Son espérance de vie est de 70 ans mais il a été énormément chassé au 19ème et début du 20ème siècle.

Nous avons aussi la chance d'observer des dauphins Dusky qui viennent jouer dans l'étrave du bateau en cabriolant.

NZ 2015. 4

C'est le long de cette route que l'on rencontre les premières colonies de phoques à fourrure, un spectacle dont on ne se lasse pas tant leur nage est fluide.

On ne s'approche pas trop...

L'activité principale en dehors de la pêche est la sieste au soleil.

Les petits prennent peu à peu de l'assurance dans des piscine naturelles.

Repos sur un lit d'algues laminaires.

Nous resterons deux jours à Kaikoura pour voir les cachalots et nous promener à pied le long des falaises.

NZ 2015. 3

Une fois n'est pas coutume, nous partons sous terre dans les Ngarua Caves avec un guide. Le décor est magnifique et l'aménagement assez sommaire. 

On y a trouvé des ossements de "moa", vraisemblablement tombé dans une crevasse, le plus gros oiseau ayant jamais vécu sur terre. Il pouvait atteindre trois mètres et 250 kilos, ne volait pas et n'avait qu'un seul prédateur, l'aigle de Nouvelle Zélande, disparu aujourd'hui. Le moa quant à lui a été exterminé par les maoris arrivés au 13ème siècle et il a disparu il y a 400 ans, soit avant l'arrivée des européens.


Une visite sympathique au plus proche du terrain. Voici la sortie après une montée bien raide.

Après cette semaine dans la tiédeur du nord, nous descendons vers le sud pour rejoindre la côte est. Un petit arrêt à Pagasus Bridge, haut lieu de brigandage des chercheurs d'or.

Il est étonnant de constater combien le réseau routier est parfois archaïque avec beaucoup de ponts à voie unique obligeant à l'attente. Cela donne aussi du charme au voyage même si nous avons l'habitude de routes plus large face à ces gros camions.
 

Et voici la côte est avec la route et la voie de chemin de fer en parallèle. Ne pas oublier de rouler à gauche et ne pas mettre les essuie-glaces à la place des clignotants...