Noël 2014

Nous passons le réveillon du 24 à Boulouparis chez Michel et Sylvie dans une ambiance fort sympathique.

Un geste bien connu mais qui demande de l'entrainement...

Ces délicieuses cigales de mer ne sont qu'une partie du repas pantagruélique.

Après le passage du Père Noël, nous passons le reste de la nuit sous la tente.

Nous retrouvons Nicolas à la maison pour le repas de Noël que nous partageons avec Christine et Valérie. Notre sapin est un petit pin colonnaire plus local. Grace à Skype, nous parlons avec Robin et la famille à Saint Etienne et à Nantes. Joyeux Noël à tous!

C'est la seule journée de repos pour Nicolas qui ne fait pas le pont et se lève à 5h demain matin!

Sur les flots du lagon

Notre amie Sylviane nous fait le grand plaisir de nous inviter sur son superbe bateau (10,22 mètres!) pour quelques jours de détente, de découverte et de partage. Nous mettons le cap vers le nord et alternons entre ilots au sable fin et mouillages abrités côté terre.

Seuls dans ces paysages grandioses (Ile Ndukué))...

Un pêcheur vient nous proposer des sardines juste sorties de l'eau et repart avec des litchis et des gâteaux à la grande joie des enfants.

Les autres rencontres sont plutôt animales: crabes, oiseaux, chevaux et chèvres à terre, tortues, requins(pointe blanche, pointe noire et même un requin léopard), raies et poissons sous l'eau. Nous ferons une brève escale sur l'ilot Larégnère mais la foule arrive rapidement avec parfois de la musique assez forte et nous fuyons.

L'île Ducos nous assure un mouillage très sur à la Baie des Moustiques. Nous grimpons sur l'un des sommets pour admirer les nombreux îlots de la Baie de Saint Vincent, non loin de l'aéroport de La Tontouta. Il fait très sec et l'herbe manque pour les chevaux en semi-liberté que nous croisons. El Nino nous apportera t'il sécheresse ou cyclone?

Nous savourons la chance de pouvoir profiter de ce splendide coucher de soleil accompagné par le seul bruissement du vent. Un grand merci à notre commandante pour ces quatre nuits en mer.

Bientôt Noël à Nouméa

Cette année, la municipalité a concentré les illuminations sur la Place des Cocotiers dont le kiosque à musique se pare de couleurs changeantes. De puissants projecteurs balaient le ciel et nous les verrons plus tard à des dizaines de kilomètres.

Le Musée de la Ville, ancienne mairie, voit lui aussi sa façade se colorer de jeux de lumières vives.

Devant la mairie actuelle, la statue de l'amiral Olry, gouverneur de 1878 à 1880 indique toujours imperturbablement le nord.

Il fait chaud et humide et seuls les alizés nous rafraichissent avec comme ici un bel arc en ciel sur le Centre Tjibaou. Difficile de se croire à Noël malgré les bonnets rouges et blancs de nombreux commerçants. Nous pensons bien à toute la famille et aux amis de métropole qui se préparent aux fêtes dans la froidure.

Nettoyage à Nakutakoin

En cette mi-décembre, nous avons participé à une action de nettoyage et tri dans l'embouchure de la rivière Dumbéa organisée par trois associations: la Fédération Française d'Etudes et de Sports Sous Marins, Sea Shepherd NC (Marie-France y a adhéré il y a quelques semaines) et Calédoclean dont j'ai déjà parlé. La quarantaine de bénévoles présents a entrepris de nettoyer la mangrove, biotope indispensable et grandement menacé. Zone de transition mer/terre, elle sert de barrière naturelle contre les cyclones, de garde manger pour l'homme (plantes, poissons, crustacés), de filtration de l'eau et de fertilisation pour le lagon et de refuge pour les animaux (poissons, crabes, oiseaux), 190 espèces ayant été recensées. Hélas, elle est gravement mise en danger par les activités humaines et sert de dépotoir...

Nous avons donc ramassé en faisant un premier tri puis tout apporté près des deux bennes des partenaires de Calédoclean. Là, tout est vidé et trié à la main, le rebut qui ne peut être recyclé ira à la décharge

Ici, le container de tout venant et je cite Calédoclean dont voici la page Facebook que je vous invite à consulter:   www.facebook.com/Caledoclean/

Au total tout de même 30 mètres cubes de matière récoltés avec ci joint le bilan détaillé

Ferraille : 1180 kg
Batteries : 940 kg
Canettes : 34 kg
Plastique : 81.5 kg
Tout venant : 1300kg(Les pesées des DEEE et du verre sont en attente)

Voici quelques batteries abandonnées ou fondues pour récupérer le plomb ou utilisées comme ancre...

Le lendemain, nous avions les honneurs de la presse et de la télévision.

Une journée fatigante sous un soleil de plomb mais pour la "bonne cause". Reste beaucoup de travail pour les associations mais surtout les particuliers(les changements de mentalité sont longs à venir) et les institutions (collecte, aide aux associations, éducation,répression, etc).

Côte ouest 2

Nous poussons jusqu'à Voh (bien connu pour son "coeur" dans la mangrove immortalisé par Yan Arthus Bertrand) où nous passons une nuit pour visiter l'éco-musée du café. Installé dans une des habitations de l'ancienne station Destoop, il retrace l'histoire du café en Nouvelle Calédonie et dans le monde. Jusqu'aux années 1970, une petite fabrication de boutons de nacres (taillés dans un coquillage conique, le troca) a survécu ici. la maison a été entièrement reconstruite et offre naturellement fraîcheur et ombre grâce à sa varangue et sa ventilation naturelle.

Nous redescendons vers le sud et passons deux nuits au Sheraton Deva, hôtel de luxe qui vient d'ouvrir ses portes près de Bourail. Le golf n'est pas encore ouvert mais nous lézardons au bord de la piscine et profitons de l'excellente restauration.

Repos mais aussi activités avec du stand-up paddle, du kayak et du vélo. Nous empruntons la piste qui nous mène jusqu'au cap Goulvain et croisons beaucoup de biches et de daguets qui détalent à notre approche. 

Au bout de la piste, des cabanes de fortune élevées pour des week-ends et des vacances proches de la nature et sans prétention. En semaine, nous sommes absolument seuls à profiter des lieux. Ces loisirs "à la calédonienne" (repos, nature, fête, pêche, baignade,...) partagés à la bonne franquette et peu onéreux sont mis en péril par le "progrès" des loisirs codifiés puisqu'une route goudronnée est en construction avec un projet de centre de vacances et même ... un casino!

Les bungalows du Sheraton sont très beaux et confortables mais il s'agit de deux mondes différents qui devront cohabiter. Rendez-vous dans quelques années...

Côte ouest 1

Nous avons bloqué quelques jours dans le cours de nos activités pour une escapade vers le nord en restant sur la côte ouest. Notre première étape nous mène au gîte de la Ouatchoué à une douzaine de kilomètres de Boulouparis. La piste est longue mais il y a 400 hectares! A l'arrivée, nous découvrons les bassins en terrasse abritant des écrevisses d'élevage.  

Florent a construit tout seul son éco-gite de 460 m2, chaleureux et convivial. Il est autonome en eau et électricité, cultive son potager et élève poules et canards. Un bien bel endroit.

Je voulais depuis longtemps grimper au sommet du Ouitchambo, ce sommet pointu visible de très loin. Nous arrivons au pied après une heure et demi de marche.

La dernière demi-heure demande des efforts soutenus en l'absence de réel sentier mais j'y suis arrivé et la vue valait le coup!

Avant de redescendre vers le littoral, je vous présente cette merveille de la nature qui pousse directement sur le tronc. Je suis preneur si quelqu'un connait son nom.

Un dimanche bien rempli

Direction Sarramea  avec Marie-France et Valérie pour une balade guidée en quad. L'engin est facile à prendre en main et peut grimper aux arbres mais il ne faut pas oublier son poids et sa puissance pour les néophytes que nous sommes. 

Nous empruntons pendant une heure et demi les chemins d'une propriété en ouvrant et fermant des barrières pour éviter que le bétail ne s'échappe.

Nous allons ensuite pique-niquer sur la plage du camping de Ouano et ô joie, nous ne sommes pas dévorés par les moustiques!

La mer est presque trop chaude et nous marinons avec délectation.

Nous poursuivons la piste jusqu'au bout et admirons ce superbe flamboyant rouge sur la plage située après la Pointe Sauveur et son point de vue.

Du vent dans les voiles

Cette semaine avait lieu la dernière manche du championnat du monde de slalom en funboard. Le calme presque plat des deux premiers jours a laissé la place à un alizé soutenu de 20 noeuds minimum.

Le but pour les compétiteurs est de tirer de longs bords pour virer le plus vite possible une bouée en faisant presque un demi-tour. Ce "jibe" devient délicat par vent fort et les planchistes prennent des risques pour casser le moins possible leur vitesse. Les deux voiles de droite ne sont pas encore à la bouée que les trois de gauche sont en train de virer. Au milieu, le compétiteur de tête est déjà en route sur le bord suivant.

Chez les hommes, le vainqueur est finalement le français Antoine Albeau (FRA192), déjà 22 fois champion du monde. Impressionnant!

Une très bonne ambiance sur le magnifique spot de l'Anse Vata pour ce spectacle haut en couleurs.

Pensionnaires...

Marie-France qui est bénévole à la SPANC, a ramené trois chiots pour que nous les gardions avant leur adoption. Ils ne restent ainsi pas en cage toute la journée comme leurs congénères qui attendent un(e) volontaire pour une promenade. Nous sommes donc une famille d'accueil.

Ce sont deux femelles et un mâle de trois mois, évidemment craquants à cet âge là. 

Ce matin, il ne nous reste plus que Jolia, celle de droite, les autres ayant déjà été adoptés.

Première participation à CalédoClean

Il y a longtemps que je voulais participer à une action de ce groupe de bénévoles qui va nettoyer les plages, les squatts, la mangrove, etc  avec des partenaires de recyclage. Cette fois-ci, il s'agit de donner un coup de main au Conservatoire des Espaces Naturels. Il ne reste plus que 1% de la forêt sèche originelle en Nouvelle Calédonie. Porteuse d'une grande biodiversité spécifique, elle est très morcelée et certains petits espaces se trouvent tout près de la ville de Nouméa. C'est le cas à Koumourou, petite colline située juste après le dépôts d'hydrocarbures de Numbo (à droite).

 

Après avoir longé la plage, nous grimpons au milieu des faux mimosas afin d'éradiquer les agaves qui sont très invasives.

Un prestataire payant a déjà fait le plus gros mais la repousse est rapide et un pied produit des centaines de graines qui germent rapidement. Des jeunes en réinsertions ont participé à cette tâche ingrate mais indispensable. Une fois arrachés, les pieds sont mis en tas ou suspendus afin que les racine de touchent pas le sol.

Nous attaquons ensuite un autre versant en nous frayant un chemin à la machette afin de délimiter le périmètre de propagation des agaves. La pause casse-croute est la bienvenue car le travail est parfois rude.

Certains pieds sont difficiles d'accès et l'arrachage n'est pas évident mais il y a des costauds dans la troupe.

Les vestiges de l'administration pénitentiaire et surtout de l'armée américaine sont encore visibles mais mangés par la végétation et ce patrimoine tend à disparaitre rapidement. Il faudra de toutes façons revenir sur le site pour poursuivre cette action car il reste beaucoup de travail. 

J'ai été séduit par la bonne humeur et la volonté de ce groupe, nullement rebuté par l'immense travail à faire en Nouvelle Calédonie. On mesure bien le décalage entre les discours ("le plus beau lagon du monde", respect, mon pays, etc) et les comportements consistant à tout abandonner dans la nature (batteries, plastiques, bouteilles, métaux, etc) sans aucun état âme. Les choses changeront avec le temps peut-être mais aussi les bonnes idées et le courage d'associations comme CalédoClean. Bravo!

Week-end à Port Bouquet

Une fois n'est pas coutume, nous partons un week-end. Alain et Valérie vont nous rejoindre sur la côte est, à Port Bouquet où nous sommes déjà venu deux fois mais en semaine et ... en solitaires.

Nous étrennons notre nouvelle tente dans un paysage sympathique. La sieste dans le hamac et les pieds dans l'eau est un grand moment...

Baignade, promenade, grillade, siestade...

... et aussi balade en stand-up paddle sur une eau bien plate. 

Un bon week-end un peu court avec du monde sur la route pour le retour. Comme nous avons de la chance de pouvoir partir à contre temps!