vendredi 20 mai 2011

Lifou fin

Nous profitons des répits entre deux averses pour explorer le coin et faire ici une reconnaissance dans d'autres gîtes, ici l'Ilot Rêve.
Malgré la grisaille, l'eau turquoise se brisant sur le corail est toujours un régal.
U exemple typique de l'habitat local avec une belle case traditionnelle et la maison en tôle sans artifice que l'on retrouve dans les squats de Nouméa.
L'église d'Easo abrite ce beau crucifix contrastant avec les statues de saints en plâtre peint.
La météo va ensuite s'acharner et nous irons passer notre dernière nuit au Drehu, l'hôtel de Lifou qui permet de mieux supporter la pluie. Nous aurons la chance d'avoir des éclaircies le dernier jour et de retourner nous baigner sur la superbe plage de Luengoni. Nous reprendrons l'avion pour retrouver Nicolas qui terminera bientôt ses examens.

jeudi 19 mai 2011

Lifou suite

Le côté positif de ces escales de grands paquebots (1.800 passagers et 700 membres d'équipage soit 2.500 personnes!), ce sont les retombées économiques. C'est particulièrement sensible sur les îles où les tribus se sont organisées pour proposer des prestations communes: artisanat, plats préparés, fruits, etc et quelques chants et danses.
Les sonnailles rythment les pas des danseurs.


En fin d'après-midi, le bateau repart, ne laissant que le warf duquel nous admirons les tortues dans l'eau turquoise.

Lifou

Nous avons prévu de passer quatre jours à Lifou et nous apercevons la Baie de Santal où nous allons résider. Un énorme paquebot est mouillé juste en face du gîte de Benoit Bonua.
Nous nous installons dans notre case et découvrons des centaines d'australiens débarqués du bateau dont beaucoup nous demandent si nous habitons là, s'ils peuvent prendre des photos, s'ils peuvent visiter...
La plage est aussi bondée que sur la côte d'azur en été.
Les navettes font des allers et retours incessants pour les touristes qui ne restent qu'une journée à Lifou.
Pas de calme mais nous gardons notre bonne humeur dans les gaïacs en fleurs qui viennent jusqu'au bord de l'eau.

vendredi 13 mai 2011

Effervescence sur les quais

Pas moins de deux bateaux militaires étrangers font relâche à Nouméa après une campagne humanitaire dans le Pacifique. Le HMNZS Canterbury avait embarqué un hélicoptère Puma qui était en réparation sur le pont lorsque je suis passé. Les formes des bateaux modernes sont souvent étonnantes.
Pas de visites autorisées, je me suis contenté de quelques photos sans même de contact avec les marins néo-zélandais. Ici une belle barge permettant de débarquer du matériel sur des côtes sans infrastructure portuaire.
Le même bateau kiwi avec le Puma sur le pont et au fond le navire américain.
Le US Cleveland embarque deux hélicoptères Seahawks et bénéficie lui aussi d'une vaste ouverture sur l'arrière. Un bon périmètre de sécurité empêche de trop approcher ce morceau d'Amérique très bien gardé.
Mais le vrai événement est le passage à Nouméa du Tûranor Planet Solar. Ce navire suisse de 31 mètres de long sur 15 de large embarque 537m2 de cellules photovoltaïques. C'est la seule source d'énergie qui lui permet d'avancer à 5 noeuds environ. Parti de Monaco en septembre 2010, son tour du monde doit confirmer la faisabilité du projet, sensibiliser la planète aux énergies renouvelables et "démontrer que l'économie et l'écologie peuvent et doivent travailler ensemble".

vendredi 6 mai 2011

Au nord de Tontouta 10

Au nord de La Tontouta commence "la brousse", et le charme des grands espaces. Le vert domine , souvent zébré des griffures ocres des mines mais il y a aussi les splendides couleurs des fleurs qui se passent de commentaires.



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dimanche 1 mai 2011

Au nord de Tontouta 9

Nous nous installons au Koulnoué (ex Club Med) qui vient encore de changer de direction. Nous kayakons entre la Poule et le Shinx puis grenouillons au milieu des poissons (et un requin pointe blanche) avant que la pluie forte ne nous rattrape. Le lendemain, le ciel bleu nous accueille alors qu'il pleut et vente à Nouméa.
Nous quittons les rochers de Lindéralique pour redescendre le long de la côte est puis traverser vers Koné.
Les abris de bus sont l'occasion de voir des peintures représentant la vie quotidienne mais aussi des représentations politiques. On y voit souvent le grand chef Ataï (à gauche) et plus rarement Eloi Machoro, leader politique indépendantiste abattu par les forces de l'ordre en 1985 et Che Guevara local pour certains.

Faisons confiance à la sagesse des anciens pour que les esprits s'apaisent...

Au nord de Tontouta 8

C'est à Balade que débarque James Cook en 1774,. Les collines dénudées lui rappelant son Ecosse natale, il nomme donc cette terre Nouvelle Calédonie (nom donné par les Romains à l'Ecosse). Il n'y reste que neuf jours, offre un couple de chiens et un de cochons et... attrape la gratte! En 1792, c'est au tour du français D'Entrecastaux de prendre possession du pays.
La première mission catholique voit le jour ici même en 1843 et la mission s'installe en 1845.

L'église est très simple mais deux vitraux remarquables décrivent:

- la première messe en territoire kanak par le père Douaré qui deviendra le premier évêque et l'attaque de 1847 (un des missionnaires est tué et la congrégation de réfugie à l'Ile des Pins).- le sauvetage des missionnaires par les marins français et leur retour en 1851 avec l'offre par les autochtones du crâne du missionnaire tué.
Nous prenons le bac de la Ouaième qui a été entièrement rénové et permet à présent le passage des camions et des bus.
Et c'est l'arrivée à Hienghène où nous avons le temps d'admirer le Sphinx et la Poule que nous irons voir en kayak le lendemain.

Au nord de Tontouta 7

Nous passons une journée de kayak et une nuit au Relais de Poingam où nous sommes déjà venus deux fois, toujours avec grand plaisir.
En repartant, nous nous arrêtons dans la tribu de Tiabet sur la côte ouest pour discuter un peu avec les hommes qui refont un auvent. Il y a là un temple protestant, une école, une aire de rassemblement au bord de la plage, le tout bien entretenu et très calme.
L'église colorée d'Arama dans la Baie d'Harcourt.
A Ouéoa, nous enjambons le Diahot, seul fleuve de Nouvelle Calédonie, large et boueux en cette période, puis nous attaquons les lacets menant au col d'Amos.
Au pied de la croix blanche du Col d'Amos, un tas de petites pièces pour avoir la chance avec soi avant de basculer sur l'autre versant. La route qui dévale vers la côte est semble enfin terminée mais les pluies sont si fortes dans ces parages qu'il faudra voir comment elle résistera.