jeudi 11 février 2010

Vol sur Koné suite

Après cette merveille naturelle, nous allons nous poser sur le terrain de Koné pour des plaisirs plus terre à terre, c'est le cas de le dire.Pilote et Co-pilote devant le TB10. Le Koniambo est l'hôtel-restaurant qui pointe ses toits derrière nous et nous n'avons que la route à traverser.
Apéro, petite baignade et buffet géant: dur...!
Au retour, Gilbert a pris les commandes et nous allons faire des photos puis survolons les installations de La Tontouta avec son aérogare en rénovation. On ne voit pas la tour de contrôle qui est un tout petit peu plus loin à droite.
Au nord de Nouméa fleurissent les lotissements avec beaucoup de constructions en défiscalisation. La qualité et l'esthétique ne sont pas forcément au rendez-vous mais ce n'est pas le but premier des investisseurs.
Gilbert nous fait un atterrissage de main de maître malgré un fort vent de travers et une finale mouvementée. Ouf, je suis mieux au sol!

Vol sur Koné

Départ avec Marie-France et Gilbert pour Koné en longeant la côte ouest et le lagon. L'épave de l'Ever Prosperity, deuxième du nom et échouée par le même capitaine est toujours là comme un trait d'union entre océan et lagon.Nous survolons Fort Teremba où nous avons assisté au son et lumière il y a quelques mois. On aperçoit à droite un reste du débarcadère de cette colonie pénitencière.
Après avoir légèrement dépassé Koné, nous admirons le Coeur de Voh, si bien vulgarisé par Yann Arthus-Bertrand.
La mangrove évolue et les couleurs dépendent de l'humidité. On voit d'autres formes qui formeront peut-être un jour une figure.

Côte Oubliée 9

Nous avons rencontré d'étranges créatures aux intentions pacifiques.
Nous avons profité sous le soleil de paysages somptueux où nous étions les seuls êtres humains.
Rien que du bonheur partagé!

dimanche 7 février 2010

Côte Oubliée 8

Nous avons pratiqué des activités très diverses comme un peu de marche pour aller se baigner dans cette superbe cascade.

Nous avons nagé dans la mer,les rivières ou les torrents.

Nous avons profité d'endroits magnifiques et d'un calme absolu, le vrai luxe!

Nous avons navigué séparés ou réunis.

Et Mamie Georgette nous a reçu avec sa sagesse et son sourire à Petit Burundi, dernière escale avant de retrouver Julien et la remorque au camping d'Antoine. Il ne nous restait plus qu'à tout nettoyer et ranger avant de retrouver Robin à la maison.

Côte Oubliée 7

Nous avons très bien mangé durant ces quatre jours. Zep a pêché du poisson qui est passé directement ou presque sur le grill.

Marie-Claude qui est la reine de l'organisation avait fait toutes les courses et nous a mitonné des petits plats. Là, c'étaient des bulots récoltés sur les rochers.

Les noix de coco sont toujours disponibles mais tout le monde ne sait pas grimper aux arbres!

Découpe du fromage pour les pâtes à la lampe frontale.

Et le clou: un camembert fabriqué en France mais inconnu là-bas puisque réservé à l'exportation. Il arrive à très bien se conserver mais s'il est crémeux, il est aussi insipide.

Côte Oubliée 6

Cette expédition restera comme un moment fort de notre séjour calédonien dans cette nature qui nous a si bien accueilli.

Il y a eu aussi de bons temps de repos à terre...

... et même en mer.

Des mots croisés au coin du feu...

... et de belles images pour tous.

samedi 6 février 2010

Côte Oubliée 5

Les touristes en eaux calmes.

Il y a déjà d'autres conditions et je suis plus vigilant. Nous avons eu au maximum des vents de 20 noeuds avec des creux de 2 mètres qui m'ont fait serrer les fesses et parfois affaler la voile.

Et toujours cette côte magnifique et sauvage avec des couleurs très contrastées.

Il fallait rester relativement groupés pour ne pas se perdre et pouvoir secourir un kayak chaviré. J'ai vu une bonne dizaine de tortues dont certaines très proches.

Côte Oubliée 4

Le feu est une des choses les plus importantes du bivouac et ce qui se prépare rapidement, ne serait ce que pour se faire une boisson chaude à l'arrivée. Zep est un artiste dans ce domaine.

Une image idyllique que nous ne devons pas banaliser.

J'ai appris comment récupérer un coeur de cocotier qui est aussi bon si ce n'est plus qu'un coeur de palmier.

Les seules personnes que nous ayons vues venaient de ce bateau qui a mouillé pour la nuit dans cette superbe anse.

La bonne humeur était là comme lors de ce départ.

Côte Oubliée 3

Nous avons le temps de faire une balade à pied car il existe des chemins. Certains datent des tribus kanak qui vivaient là, d'autres de l'exploitation des mines et ils sont parfois utilisés par des randonneurs qui longent la Côte Oubliée sur 5 jours!

De l'autre côté du col, une belle plage balayée par le vent.

Et toujours le plaisir de déguster une noix de coco fraîche.

Nous traversons une zone anciennement cultivée et découvrons quelques jacquiers portant de gros fruits (jusqu'à 40 kg!).

On peut les consommer frais ou les cuire comme des légumes mais celui-ci n'était pas assez mûr.

Côte Oubliée 2

Gros plan sur les forçats de la mer. En fait nous avons eu énormément de chance: pas de pluie, bonne mer, vent assez régulier et pas trop fort sauf un jour. Nous avons donc navigué presque exclusivement à la voile et les efforts ont été très limités.

Protection maximale contre le soleil avec chapeau, tissu pour les oreilles et la nuque, bonnes lunettes de soleil, manches longues et crème solaire.

Zep a fait le parcours de nombreuses fois et connaît les points où s'arrêter à l'abri du vent.

Une fois les kayaks hissés et déchargés, on prépare le bivouac, on monte la tente...

... ou les hamacs. Ce sont des modèles tout temps qui nous ont été prêtés et qui se révèlent assez confortables.

Côte Oubliée 1

Ca n'a pas été facile pour tout le monde mais nous sommes prêts à partir pour quatre jours de kayak le long de la Côte Oubliée, portion de littoral sud-est de la Grande Terre qui n'est bordé d'aucune route. Zep sera notre guide et il est déjà au volant au départ de la maison, remorque attelée.

Après 1h30 de route nous nous arrêtons au bout de la route, à Mamié et déchargeons les kayaks, y casons le matériel et enfilons les jupes qui nous protégeront du soleil et de l'eau. De gauche à droite: Marie-France, Marie-Claude, Jean-Luc,Bruno, Zep et Christine.

Julien qui ramènera la voiture fait une dernière photo de nous six, en eau calme avant que nous ne sortions du lagon.

Nous ramons vers la passe que nous franchissons aisément et bifurquons à gauche pour remonter la côte. L'alizé est idéal pour débuter (une dizaine de noeuds) et permet de hisser tout de suite la voile ce qui économise bien les bras. Quelques risées amorcent des départs au surf faciles à contrôler dans une mer peu agitée. Zep a un kayak simple rouge et moi un jaune.

Marie-France et Christine font équipe sur un double (plus stable que les simples) ainsi que Marie-Claude et Jean-Luc. MF est à l'arrière et assure la direction grâce à des palonniers actionnant un safran.