dimanche 29 mars 2009

Le dimanche à Magenta

La plage de Magenta que nous contemplons de nos fenêtres est un endroit populaire et très fréquenté , surtout le dimanche et ce quel que soit la météo. C'est un haut lieu pour la planche à voile mais aujourd'hui le vent n'est pas au rendez-vous.
Beaucoup de kanak sont venus jouer au foot (à 30 parfois sur un terrain), se promener ...

... se baigner, pêcher à l'épervier, à la ligne ou au harpon. A marée basse, on peut y croiser un char à voile, de nombreux chiens (jamais agressifs), pas mal de métros flanant avec de jeunes enfants...

... une miss bain de pieds ...

... et Robin en skimboard. C'est une fine planche de bois en forme de feuille qu'il lance où l'eau n' a qu'un ou deux centimètres de profondeur et sur laquelle il monte pour glisser comme sur un surf et tenter des figures.

Champignons

Il continue à pleuvoir beaucoup et encore, nous sommes moins touchés que le nord par la dépression tropicale Jasper (innondations et circulation interdite au nord de Poum). Nous sommes cependant loin de notre ciel bleu de Côte d'Azur.

La forte humidité conjuguée à de mystérieux facteurs fait éclore en une nuit ces champignons blancs devant la maison.

On dirait bien des coulemelles mais ils ne sont hélas pas comestibles.

mardi 24 mars 2009

Maré 13

Il nous reste une bonne demi-journée mais sans voiture et nous décidons de profiter du site et de la mer. Je suis donc là en pleine activité. Et dire qu'il y en a qui sont enfermés dans un bureau...

Après un dernier déjeuner sur l'herbe, nous partons pour l'aérodrome où nous rendons visite à l'agent de la tour dont nous ne connaissons que la voix au téléphone.

Une dernière photo de la côte maréenne avant de passer au-dessus des nuages.

Peu après avoir atteint la Grande Terre, nous survolons le barrage de Yaté en aval duquel nous nous sommes baignés avec Robin.

Et c'est le retour à l'aéroport de Magenta où la piste est en cours d'allongement. Nous retrouvons Robin à la maison après ce séjour dépaysant.

Maré 12

Il y a peu de magasins à Maré et la grande difficulté est de dénicher la grande surface locale car il n'y a aucune indication (pourquoi faire puisque tous les locaux savent où c'est? idem pour l'aéroport ou la station service...). Voici donc un magasin normal.

L'intérieur vaut l'extérieur mais la gentillesse des gens est énorme. Il y a peu de choses mais l'essentiel est là, des esquimaux à la machine à laver, du pain-marmite à l'igname, etc.

L'ancien port de Maré: un simple abri creusé dans la roche.

Le port moderne avec sa jetée mais fort peu de bateaux.

Maré 11 - Shabadran 2

Et puis c'est l'arrivée sur la plage de Shabadran tant espérée et nous ne sommes pas déçus. Tous les ingrédients de la carte postale sont réunis et il n'y a personne d'autre que nous!

L'eau se pare de toutes les nuances de bleu dans ces bassins coraliens naturels où l'eau renouvelée par les vagues du large, se déverse côté plage..

Marie-France donne l'échelle du lieu et des blocs de corail.

Il n'y a pas de raison pour négliger les autres sens et une noix de coco fraîche est appréciée en complément du pique nique.

Après quelques bain, promenade,bain, sieste,bain, etc, nous quittons ce lieu enchanteur après un dernier coup ,d'oeil à l'un des nombreux trous de souffleur.

lundi 23 mars 2009

Maré 10 - Shabadran 1

Le sud-est de Maré balayé par les alizés reste très sauvage et a très peu de routes. Nous parvenons après moult péripéties à faire la balade vers Shabadran. Un guide nous est affecté (obligatoire) qui, bien que très gentil, ne nous fera aucun commentaire, au point que nous pensons au début avoir à faire à un semi-autiste. En fait, nous venons perturber le silence kanak avec nos questions et beaucoup (surtout les jeunes) ont du mal à parler aux blancs. Nous débutons par la longue traversée d'une cocoteraie peu entretenue puis un sentier herbeux avant de rejoindre le corail gris acéré.

En prenant un peu de hauteur après un petit passage acrobatique, nous admirons le paysage somptueux laissé derrière nous et nous pressons le pas car un grain nous rattrape avec une lumière magnifique.

Nous avons échappé à la pluie et nous faisons une halte dans un buisson de cocotiers scarifiés par les jeunes ( les tags locaux).

Nous surplombons des falaises abruptes attaquées par les vagues du Pacifique le mal-nommé.

Après un passage dans les pins colonnaires puis dans une sorte de forêt vierge, nous débouchons sur cette superbe crique aux eaux translucides, comme un avant-goût de notre but.

dimanche 22 mars 2009

Maré 9

La tombe de Yeiwene Yeiwene est surmontée du drapeau kanak. Ce leader indépendantiste aété assassiné avec Jean-Marie Tjibaou à Ouvéa en 1989.

Quelques plaques rapellent le combat pour l'indépendance. La mémoire et la parole sont extrêmement importantes.

L'aquarium naturel communique avec la mer par un siphon et offre une eau très claire. Il parait que même les tortues viennent parfois s'y abriter.

Nous terminons par une baignade à la plage de Pede et admirons le coucher de soleil.

Maré 8

Le Saut du Guerrier est un fissure de 5m de large sur 30m de haut; Un guerrier l'aurait franchi d'un bond tandis que ses poursuivants tombaient dans la mer.

Poursuivons avec les légendes: deux tribus rivales ont chacunes construit un rempart. L'une a travailé le jour seulement tandis que les vainqueurs se sont attelés à la tâche jour et nuit. Ils ont pu vaincre facilement leurs adversaires qui n'avaient pas terminé leur abri. Cet amas de blocs coraliens est l'un des plus importants du Pacifique et daterait de l'an 500.

Nous faisons un détour pour visiter un gite qui bien que rustique, jouit d'une belle situation au bord de l'eau. Cette petite case semble bien romantique.

Nous en profitons pour nous baigner. J'ai vu un superbe oursin-crayon rouge!

Maré 7

La plus grande partie de la cote de Maré est composée de rochers coraliens sur lesquels les vagues viennent se briser avec fracas. Les plages sont protégées par une barrière plus ou moins lointaine. Les bleus de la mer sont irréels.

On aperçoit le gris du corail mort qu'envahit la verdure.

Une espèce endémique à la Nouvelle Calédonie: l'arbre à bouteille, ici un agave.

Les églises et temples se détachent clairement et se voient de loin.

Maré 6

Nous poursuivons jusqu'au bout de la plage de Cengéité et sa végétation luxuriante.

Le paysage alterne criques et corail gris très aggressif.

Ne cachons pas la vérité: les plages sont très belles mais si on y trouve des végétaux, les traces humaines sont hélas toujours présentes et très longues à disparaitre.

Nous retrouvons notre hotel pour une bonne dégustation de crabe de cocotier (à ne pas confondre avec le crabe de palétuvier beaucoup moins fin). Miam!

vendredi 20 mars 2009

Maré 5

Nous étions intrigués par ces traces ressemblant à celles laissées par les tricots rayés. Mais foin des serpents, ce sont des bernards-l'hermites!

On en trouve partout et de toutes les tailles..

.. et de toutes les couleurs

Maré 4

Nous faisons une grande promenade le long de la mer (sentier ou plages) et nous admirons les pins colonnaires, emblème végétal de la Nouvelle Calédonie. De loin, les botanistes accompagnant Cook pensaient qu'il s'agissait de grandes colonnes basaltiques. Survivant archaïque de l'ère des dinosaures (230 millions d'années), il compte 19 espèces dans le monde dont 13 endémiques à la Nouvelle Calédonie!

Sa croissance est rapide et il est utilisé en charpente malgré sa vulnérabilité aux termites. Il peut atteindre 50 mètres de haut et ce tronc mort était déjà de belle taille (on aperçoit Marie-Franceà l' autre bout).

Sous les grands arbres on trouve de véritables pépinières. Ils sont en général plantés autour de la case du chef car ce sont des symboles de virilité et de puissance qui servent aussi à la fabrication des pirogues du sud.


Ce vert incroyablement tendre est absolument naturel! Dernière précision, cet arbre porte à la fois des fleurs mâles et femelles.

Le sentier longe la mer à l'ombre de ces araucarias géants.