samedi 24 septembre 2016

Back home once again

Nous avons redémarré nos activités sur les chapeaux de roue avec aussi beaucoup d'invitations. La chorale est partie chanter à Kone dans une ambiance toujours excellente. Les concerts de Nouméa seront pour début novembre.

Les journées d'accueil Croix Rouge Bienvenue ont repris avec toujours du succès. C'est un plaisir que d'animer ces moments d'accueil, de présentation et de proposition  à nos futurs bénévoles.


Marie-France a enfin pu participer à la Nouméenne, course féminine de 4 km au profit de la lutte contre le cancer. Environ 2.500 participantes à des rythmes divers et dans une ambiance conviviale.

Et c'est aussi le départ de la Groupama Race, régate autour de la Nouvelle Calédonie, ouverte cette année aux multicoques et sans limitation de taille. Du coup, de très grosses unités de course participent comme ici Scallyway (plus de 30 m de long) qui a terminé second de la course Sydney - Hobbart. Cette photo donne l'échelle de cette "formule 1 des mers".


vendredi 9 septembre 2016

France 2016 - 2

Pendant que MF fait le tour de sa famille, je rejoins Papa et François à Prunières. Le terrain est très bien entretenu et le paysage toujours aussi beau.
 


Nous allons déjeuner à Gournier (entrée du Parc des Ecrins) avec Anne-Lise, notre voisine la plus proche que nous sommes heureux de retrouver.
 

Puis ce sont Robin et Charlotte qui viennent passer quelques jours. Nous avons un petit air penché sur cette photo alors que nous grimpons au sommet de Grand Morgon.

Christine monte depuis Aix pour découvrir la région puis Patrick, Jocelyne et Victoria viennent de Jausiers passer la journée avec nous. Nous évoquons la Nouvelle Calédonie et prenons un bain à Chanteloube dans une eau assez peu tropicale (19° à 20°).

Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer Robin lors d'une séance de wake-board sur le lac de Serre Ponçon, à côté du pont de Savines.
Nous rentrons de prunières vers Nantes avec de nombreux arrêts à Saint Etienne, Rodez, Toulouse et Jonzac avec toujours un excellent accueil dans la très belle famille. Nous avons bien profité de ceux que nous aimons ainsi que de la vie "à la française" avec sa douceur et sa richesse avant de retrouver notre quotidien sur le Kaillou.

France 2016 - 1

A Paris, nous retrouvons François qui part le lendemain pour Bruxelles et nous profitons de son hospitalité pour admirer la pleine lune depuis son balcon.

Quel plaisir de revoir Robin avec qui nous visitons le château de Vincennes.

Charlotte nous y rejoins puis nous déambulons dans le Parc Floral.

Nous déjeunons à Neuilly Plaisance où Ian nous fait la surprise de passer. Nous allons tous nous promener sur les bords de Marne à Noisel. Nous y découvrons l'ancienne usine du chocolatier Menier datant de 1825 et actuel siège social de Nestlé.

Marie-France et moi descendons ensuite sur Lyon où Christine nous attend pour nous conduire chez Marie. Je fais enfin connaissance du Bravarel et ... de la boutasse !  :-)
 Un grand merci pour cette hospitalité généreuse et souriante ainsi que l'apprentissage du molki.

mercredi 7 septembre 2016

Kyoto 2016 - 5

Le splendide bateau  et sa figure de proue en forme d'oiseau imaginaire.

A chaque arrêt, des bénévoles viennent servir du thé vert et des sièges sont proposés aux enfants qui défilent.

On voit bien les "conducteurs" donner le signal du départ en chantant et projetant leur corps en avant en se raccrochant à une grosse corde.


Nous n'avons pas compris le rôle des hommes sur le toit.

Le clou du spectacle arrive au moment où ces mastodontes doivent tourner à 90°, ce qui arrive trois fois. Souvenez vous que les essieux ne sont pas mobiles. Des lattes de bambou sont placées sous et à côté des roues avant et arrosés. Puis, au signal (geste et voix) des conducteurs, les tireurs halent à angle droit d'une longue secousse. L'engin pivote sur les bambous sous les acclamations de la foule  et l'opération se renouvelle au moins trois fois pour repartir en ligne droite.


Kyoto 2016 - 4

Nous sommes essentiellement revenus cette année à Kyoto pour assister au Festival Gion Matsuri et sa grande parade du 17 juillet. La foule est dense et très disciplinée le long du parcours des chars dont l'ordre est tiré au sort. Sur celui-ci, un poète et un moine bouddhiste parlent philosophie sous un pin.

Ce char a la forme d'une ombrelle traditionnelle et un des plus anciens. De taille modeste, il est tiré-poussé par quelques hommes seulement.

Là, on passe à la taille au-dessus: deux étages plus des hommes sur le toit, six mètres de haut plus un arbre ou un long mat pointu et donc beaucoup de monde pour tirer cette masse. Les deux personnes debout tiennent une grosse corde pour se stabiliser et manient un éventail pour donner le signal du départ ou de l'arrêt en donnant des ordres.

Les musiciens ainsi que des enfants maquillés et habillés à l'ancienne occupent l'étage.

Oh, hisse!


Les costauds sont là pour arrêter le char avec des cales mais surtout pour redresser sa trajectoire car les roues ne sont pas directionnelles. Ils vont donc de temps à autre placer leur masse de bois sur le côté d'une roue pour l'obliger à revenir dans l'axe. Comme il n'y a pas de suspension non plus, tout l'ensemble tressaute et les participants doivent s'accrocher.

Himeji

Himeji, à 45 minutes de train de Kyoto abrite  le plus beau château du Japon dont la construction débuta en 1580. Surnommé le Héron Blanc, il est le seul à avoir gardé ses murs d'origine.
 Dès la sortie de la gare, il apparait en toute majesté au bout d'une longue perspective.



Le donjon principal à 5 niveaux et les trois tours sont entourées de douves et de murs épais percés de cinq types de meurtrières. Le site est bien sur classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO et fut miraculeusement épargné par les bombardements américains

Pas moins de 74 tours et portes sont classées comme biens culturels importants.

L'appareillage des tuiles argentées avec du mortier blanc s'accorde avec la façade blanche. Le château   est vide et l'ascension par l'intérieur se fait par des escaliers de plus en plus raides et difficiles d'accès, renforçant le système défensif à la façon d'un donjon. Les armoiries de huit familles figurent sur les tuiles de rive et d'avant-toit tandis que des créatures mythiques (poissons à tête de tigre) représentent des divinités protectrices.

Le jardin de Kokoen s'étend sur 3,5 hectares au pied ouest du château. Une parenthèse de calme et de sérénité à deux pas de la ville. Et de plus, un charmant restaurant nous accueille au bord de l'eau.

Cuisine raffinée servie dans des petits compartiments de vaisselle laquée rouge et noire. Délicieux!










Kyoto 2016 - 3

En 869, pour apaiser les âmes des défunts supposées déclencher des catastrophes tremblements de terre, crues, tsunamis, épidémies, etc, des rituels d'apaisement des "âmes courroucées" ont été instaurés. Quand la capitale de l'empire revint à Kyoto au 14 ème siècle, les riches fabricants de saké, commerçants et financiers enrichirent les festivités, chaque quartier présentant un char montrant la richesse de sa corporation. Aujourd'hui, ces cérémonies très populaires se déroulent toujours dans le quartier de Gion et durant les trois nuits précédant la grande procession, les chars sont exposés et éclairés de lanternes décorées pour être admirés de tous.

Certaines rues deviennent alors piétonnières, laissant une foule souvent habillée de façon traditionnelle déambuler entre les étals des marchands. L'ambiance est joyeuse, très familiale et les touristes peu nombreux. Nous y retrouvons Didier et Dominique, amis de Nouméa, en longue escale au Japon sur le chemin du retour en France.

Les nourritures proposées nous semblent parfois très "exotiques" comme ces poissons en brochettes.

Ce splendide char représente un navire revenant du combat. A l'étage supérieur, des musiciens interprètent la musique traditionnelle codifiée en 30 morceaux et jouée  avec gong, flute et tambour.

Concours d'élégance et de charme.

Kyoto 2016 - 2

Nous poursuivons avec quelques temples incontournables mais que nous n'avions pas visités lors de nos précédents séjours. Voici le Tofuku-ji qui n'en comporte pas moins de 24.

Magnifique "jardin sec", dans le dépouillement zen.



La porte Sanmon du 13ème siècle est la plus ancienne du Japon et impressionne avec ses 22 mètres de haut.

Un autre type de jardin, en damier cette fois-ci, mais toujours très zen.

Changement de couleur avec le Fushimi Inari-taisha où le rouge domine dès l'entrée. Le sanctuaire a été bâti au 8ème siècle pour honorer les divinités du riz et du saké puis celles des affaires et de la prospérité. Un sentier de 4 km permet d'atteindre le sommet en passant sous des centaines de torii rouges. La foule est compacte en bas mais il suffit de continuer la grimpette, parfois rude, pour...

... se retrouver seuls quelques instants.

Les sanctuaires jalonnant le parcours jusqu'au sommet du mont Inari sont gardés par de féroces créatures.

D'autres plus sympathiques ne font que passer.


Après une vue sur Kyoto depuis le mont Inari,

nous allons déguster des anguilles grillées, spécialité locale.







mardi 6 septembre 2016

Kyoto 2016 - 1

Nous prenons une nouvelle fois le Shikansen pour rejoindre Kyoto où se déroule le Gion Matsuri, considéré comme le plus important festival du Japon et centre de notre séjour. Pour l'instant, nous filons à 300 km/h durant les 2h30 du trajet.

La gare futuriste de Kyoto est toujours aussi fascinante et laisse entrevoir la tour où nous monterons bientôt.

Nous franchissons la porte monumentale du temple Higashi Hongan-ji pour admirer cette fois le pavillon principal qui était en restauration ces dernières années. La taille de la porte donne une idée de celle du temple lui-même, une des plus grandes structures en bois du monde et qui vient d'être entièrement restauré.

Voici une partie de l'intérieur:


Et pendant ce temps, la France fait toujours recette...

Encore jamais vu: un distributeur de parapluie pour moins de 4,5€.