Esacapade dans le nord 3

Ce matin, après un plantureux petit-déjeuner, nous enfourchons nos fougueux destriers et démarrons en passant carrément au milieu de l'hôtel.

C'est Sandro qui nous ouvre la route et nous discutons bien avec lui de la vie dans le nord et de l'avenir de la Nouvelle Calédonie...

Le paysage est somptueux: montagnes pelées au fond, végétation luxuriante au bord de mer et dans les creux, sable blanc et mer turquoise. Que demande le peuple?

Et en plus les flamboyants sont en fleurs.

Le reste du groupe arrivera à la nuit et nous aurons le coucher de soleil pour nous. Demain nous commencerons les plongées à Koumac (45km) puis sur place. Superbe et Marie-France verra même un gros requin-marteau!

Escapade dans le nord 2

Nous prenons nos quartiers à l'hôtel Malabou de Poum car nous sommes arrivés un jour avant le groupe. Vive la vie de retraités!

Le lendemain, nous profitons de la fraîcheur pour une petite balade sur la plage qui marque aussi le début de la piste en herbe de Poum Malabou. Elle a été remise en état pour le tournage de l'émission Koh Lanta en 2010. Je ne m'y suis jamais posé car elle est trop éloignée de Magenta qui est le seul terrain à disposer de carburant.

Ce vestige de passerelle permettait aux candidats de se rendre au "conseil", décor de bois de gaïacs morts dressés pour dramatiser la séquence.

La nature a vite repris ses droits et les crabes violonistes gardent l'accès.

Et puis un peu de farniente sur la terrasse de notre bungalow dans ce si beau décor n'est pas pour nous déplaire.

Escapade dans le nord 1

Nous partons quelques jours rejoindre des membres de l'Amicale de l'Aviation Civile  pour quelques plongées. Après Bourail, nous constatons les effets conjugués de la sécheresse et de la folie des hommes à de très nombreux endroits.

Boostée par l'usine de nickel du nord, toute la zone VKP (Voh, Koné, Pouenbout) s'est développétrès (trop) rapidement et il y a même deux feux rouges à Koné!!! Mais où s'arrêtera le "progrès"?

AKoumac, dernière ville du nord (365 km de Nouméa), nous admirons l'église Ste Jeanne d'Arc datant de 1950.

L'intérieur est baigné de lumière et semble moderne (gothique) comparée à l'architecture (romane) des demi-lunes américaines.

Superbe lutrin en gaïac d'un artiste local représentant un cagou.

Déjà dimanche?

Après un repas au Surf Camp de Ouano non loin de La Foa, avec Christine, nous allons éliminer nos calories sur le sentier Méégiwé qui nous emmène au sommet de cette petite colline d'où nous contemplons l'épave de l'Ever Prosperity II sur la barrière de corail.

Nous rencontrons ces deux boucs sauvages en vadrouille qui ne s'approchent guère de nous.

 

En redescendant vers le bord de mer, je ne peux m'empêcher de photographier ces figuiers de Barbarie à différents stades de floraison. Magnifiques mais gare aux épines!

Nous marchons le long de la mangrove qui couvre plus de 35.000 hectares en Nouvelle Calédonie. A chaque marée haute, l'eau de mer gagne l'intérieur de la mangrove. Son évaporation concentre le sel dans le sol et selon leur résistance à cette agression, les différentes espèces de palétuviers se succèdent: Rhizophora, Bruguiera (la photo) et Avicennia. On trouve aussi de la salicorne.

Nous terminons la journée par un pique-nique au Fort de Teremba. Le spectacle cette année se nomme "L'or de Teremba" mais je le trouve un peu lent avec un jeu d'acteur toujours outrancier et un son calamiteux. Nous avons droit à une démonstration de guillotine et exécution d'un mannequin.

Les costumes sont magnifiques et les figurants bénévoles ne ménagent pas leur peine pour "le seul spectacle son et lumière du Pacifique" (dixit l'organisation). Le feu d'artifice à lui tout seul vaut le déplacement.

Dans le jardin

Nous élargissons et désherbons le chemin d'accès à la mer. Il y a du travail à la barre à mine et à la pelle et nous remontons une bonne vingtaine de seaux de terre.

 

Nous gardons la meilleure pour créer un tout petit potager au pied d'un papayer avec quatre planches. 

J'en profite pour vous faire admirer cette petite statue sculptée dans un pied de fougère que nous avons rapporté il y a longtemps du Vanuatu.

Cette  fleur d'héliconia est très lourde et charnue et comme elle se cache à l'ombre loin des regards, Marie-France a préféré l'avoir en vase. Impressionnant!

Autre variété d'héliconia "en bec d'oiseau" aux couleurs chatoyantes. Il y en a tout un massift juste sous la terrasse où nous prenons nos repas.