mercredi 10 avril 2019

L'année du ... ?

Durant ce passage en Asie du sud-est, nous avons vu l'omniprésence des effigies de ce signe de l'horoscope chinois. 

Mais de quoi s'agit il?

Ses natifs sont parait il prévenants, sympathiques et généreux et jouissent d'un bon caractère.

Il sera détrôné le 25 janvier 2020 par le Rat de Métal.

Il possède une queue en tire-bouchon, c'est...? c'est...? le COCHON!

Depuis le1er février 2019, nous sommes dans l'année du Cochon de terre. Animal présenté comme rigolard, bien en chair et qui nécessite de l'argent pour l'acheter, il ne peut être que bénéfique. C'est donc sous les meilleurs auspices que débute cette année favorable aux gains financiers et aux investissements (money money!) mais aussi à l'amour et l'amitié.
 

dimanche 7 avril 2019

Singapour fin

Même si la Malaisie et Singapour ont été un temps dans la même fédération, l'entrée dans la ville-état est très contrôlée: chaque véhicule voit son coffre inspecté puis il faut montrer les passeports et le chauffeur a un permis spécial lui permettant de passer la frontière. Pour nous qui sommes trois, c'est la bonne solution car en train ou bus il aurait fallu descendre pour les formalités et y passer beaucoup de temps.

Il nous reste une nuit à passer et nous changeons complètement de quartier en nous installant à l'est dans le quartier de Katong.

On y trouve aussi bien une architecture moderne innovante...

... que les quartiers aux décors chinois baroque ou art-déco (1920/1930). Encore une fois on n'a pas peur de la couleur et les styles se mélangent allègrement.

Du temps des hollandais, les maisons étaient taxées en proportion de la largeur de la façade (tiens, comme à Amsterdam) et elles sont donc toutes en profondeur mais elles nous laissent admirer leurs formes et leurs couleurs depuis la petite cour d'entrée.


Il y a aussi un beau temple hindou bâti en 1929 où les scolaires viennent en visite admirer les épisodes de la vie des saints au plafond.

Nous sommes aussi en bord de mer sur Marine Parade. Une large piste cyclable, des allées piétonnières, des jeux d'enfants, des restaurants et des terrains de sport rendent le lieu très attractif.  Des dizaines de bateaux sont mouillés en attendant leur tour aux quais.

A East Coast Park, il y a même un camping où on peut louer des tentes au bord de la mer. Les familles viennent le dimanche pour pique-niquer et tout est prévu. Nous croisons des bénévoles d'une société privée qui ramassent les quelques rares déchets au sol et vident les poubelles. Nous n'en savons pas plus sur leur degré de volontariat car bizarrement l'anglais n'est pas leur fort (?).


Une dernière photo à l'aéroport de Singapour: des conteneurs de récupération représentant ce qu'il faut y jeter: bouteille pastique, canette aluminium ou papier. Une bonne idée!

Malaisie, Malacca 4

Nous avons joué les touristes (peu d'occidentaux cependant) et embarqué sur ce genre de bateau pour une promenade sur la rivière Melaka. Un gros effort a été fait pour en rendre les berges accueillantes et très fleuries.

Un petit air de Rialto?

C'est aussi l'occasion de revoir ces fresques murales  que nous avions admirées à pied.



Nous avons à plusieurs reprises observé ces varans malais semi-aquatiques, une des plus grandes espèces au monde assez courant dans le sud-est asiatique. C'est un carnivore et excellent nageur qui s'adapte bien à l'urbanisation même s'il se montre farouche. Celui-ci faisait presque deux mètres.

Un clin d'oeil à Tintin dans le Lotus bleu. Nous allons quitter avec regret cette ville attachante au riche patrimoine historique pour rejoindre Singapour.

Malaisie, Malacca 3

Il ne subsiste plus qu'une des portes du fort d'A Famosa bâti par les Portugais à partir de 1512. Il a fallu démolir palais et mosquées environnantes pour construire des murs de 4 mètres d'épaisseur et une tour de guet de 40 mètres de haut.

Tout le complexe historique est un lieu très touristique.

Le palis du sultan est une réplique de celui bâti au 15 ème siècle sans un seul clou.

Les bords de la rivière Melaka sont un lieu de promenade très agréable et nous y reviendront en bateau.

Un peu de repos après la visite de cette superbe maison.

Allez, on fait la queue pour manger et puis on s'installe où on veut.

Enfant de la ville de Malacca, ce culturiste a été sacré Monsieur Asie et Monsieur Univers et fait la fierté de la ville.

Il va falloir que je m'entraine!

Malaisie, Malacca 2

De la couleur partout, un vrai régal pour les yeux!

On peut parfois gouter certaines nourritures surprenantes ou simplement les choisir "à l'oeil".

Des tissus indiens chatoyants.

Ces belles maisons malaises de Kampung Morten  ont été construites en 1920 sur un lotissement de 100 parcelles réservées afin de préserver l'identité malaise contre le modernisme déjà destructeur de l'époque.

Même l'architecture moderne basique est sublimée.

Petit monorail bariolé serpentant le long de la rivière .

Et le soir les trishaws ruisselants de lumière, de musique et de couleurs.


Malaisie, Malacca 1

Nous quittons Kuala Lumpur en descendant vers le sud le long de la côte ouest jusqu'à Malacca, encore une ville classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. Nous nous installons dans une ancienne maison de négociant entièrement restaurée avec toujours ce patio central.

Beaucoup de très riches demeures restent à rénover...

... d'autres l'ont été récemment.

Ici, les conducteurs de trishaws décorent leurs engins de façon incroyablement chargée et très kitch et la nuit, ils sont éclairés de toutes les couleurs. de plus, ils possèdent souvent une puissante sono qui crache un haut niveau de décibels correspondant aux musiques demandées par les clients.

A l'arrière plan, une réplique d'un navire portugais du 16ème siècle abritant une bonne partie de l'intéressant musée maritime.

Juste en face, ce bâtiment abrite des boutiques d'artisanat et nous y avons mangé au 1er étage, très couleur locale.

Juste à côté,  le Stadthuys, construit en 1650 par les hollandais était la résidence du gouverneur et abrite à présent un musée sur l'histoire de la ville. Celle-ci est fort ancienne puisqu'elle aurait été fondée vers 1.400 par un prince "indonésien" avant de demander la protection de l'empire chinois qui y envoie une grande flotte et aussi force commerçants (musulmans) qui front sa richesse. Le cimetière de Malacca est le plus grand cimetière chinois hors de Chine!
 Les portugais prennent la ville en 1501 mais en sont délogés en 1641 par les Néerlandais avant qu'elle ne soit cédée par traité aux britanniques en 1824.
  

vendredi 5 avril 2019

Malaisie, Kuala Lumpur 4

A moins de 20 km de la ville, les Batu Caves sont incontournables. Dans ce complexe de temples et grottes se tient chaque année un grand rassemblement de plus d'un million de personnes en trois jours. Ce qui n'était au milieu du 19 ème siècle qu'une grotte où on récoltait du guano s'est transformé à partir de 1891 en un lieu de culte hindou sous l'impulsion d'un riche marchand. L'entrée ressemblant à une "pointe céleste", elle a été dédiée au seigneur Murugan, dieu de la guerre dont une statue de 42 mètres garde l'escalier.

272 marches assez raides (peintes en 2018) que certains pèlerins gravissent à genoux. Des singes viennent quémander quelque nourriture.

A l'intérieur, la grotte est très haute avec de splendides stalactites et stalagmites et des oratoires attendent les fidèles en plus du temple central.

En redescendant, on peut admirer le temple très actif à l'entrée duquel on peut jeter une noix de coco au sol pour la briser, libérant ainsi symboliquement l'esprit.

L'arrière du temple très coloré.

Juste avant la gare,une statue d'Hanuman, le dieu à la tête de singe nous invite à visiter la grotte du Ramayana, injustement ignorée de la masse des touristes, peut-être parcequ'elle est payante. 

A l'intérieur, des grandes statues racontent les principaux épisodes de la vie longue, compliquée et aventureuse de Rama.

Et nous prenons le train pour rentrer en ville mais je ne suis pas admis dans tous les wagons...
A