dimanche 27 septembre 2015

Tokyo fin

Nous savourons nos deux derniers jours à Tokyo en passant dans différents quartiers souvent très distants car la ville est immense et on parle plutôt d'une agglomération de villes heureusement très bien désservies par les transports en commun. L'anarchie architecturale est visuellement renforcée par les fils électriques aériens et les bâtiments non jointifs pour la sécurité lors des tremblements de terre.

Nous passons une demi journée à l'incontournable Musée National et ses incroyables merveilles comme cette statue de bois recouverte d'or avec des incrustations de cristal datant du 14ème siècle.

Toujours des problèmes d'espace mais on se débrouille...

La place est comptée même pour les vélos.

Le métro est confortable, calme sauf aux heures de pointe et si la majeure partie des voyageurs somnole ou pianote sur un téléphone portable, on peut y rencontrer des femmes en kimono, des écolières en uniforme, des hommes d'affaire en costume ou des jeunes vêtus de façon extravagante comme des personnages de mangas, des gothiques inversés ou sur des thèmes particuliers (fruits par exemple) sans que cela choque quiconque.

 Notre séjour se termine alors que les érables commencent à chatoyer pour nous donner envie de revenir. Nous sommes cependant heureux de rentrer à Nouméa et de retrouver Nicolas, les chats et la maison.

Tokyo et Mont Fuji

De retour à Tokyo, nous changeons de quartier pour nous installer au bord de la rivière Sumida avec une belle vue sur l'Asahi Beer Hall conçu par Philippe Starck et la Tokyo Tower en arrière plan. La tour dorée est censée représenter un verre de bière Asahi...

Le lendemain, c'est en bus que nous partons au pied du Mont Fuji. Hélas, au lieu des deux heures de trajet prévu, quatre heures et demi seront nécessaires car c'est le début de la semaine de vacances! Une fois à Kawaguchi-go, nous sommes proche d'un lac mais aussi au bord des rizières. Nous nous promenons en vélo(conduite à gauche) alors que le ciel est très couvert mais soudain...

... une éclaircie nous dévoile le Mont Fuji, bien plus imposant et proche que nous ne l'imaginions. La nuit tombe et le spectacle est grandiose et paisible alors que les pêcheurs de nuit prennent position. Nous fêtons l'évènement dans un restaurant où nous sommes les seuls occidentaux, attablés devant un énorme chaudron de soupe chacun. Un régal.

Le lendemain matin tôt, le plafond nuageux est très bas et je me rendors en pensant que nous avons eu beaucoup de chance la veille. Nous partons tout de même à vélo vers le téléphérique qui nous emmène à un point d'observation pendant que le ciel se dégage.

A peine arrivé, chacun fait la queue pour se faire prendre en photo devant la montagne sacrée, souvent affublé d'un cône en plastique la représentant. Ambiance très bon enfant, comme toujours au Japon.

Et nous avons la chance de contempler sa majesté une seconde fois. C'est un volcan(3774 m) dont la dernière éruption remonte à 1707, juste après un grand séisme. Or un grand tremblement de terre a eu lieu en mars 2011 et les scientifiques ont pensé à l'époque qu'il allait se réveiller et ont déclenché l'alerte maximale.

samedi 26 septembre 2015

Japon: Tokyo et Nikko

Et nous revoici au pays du soleil levant sous une pluie battante. La première journée se passe à récupérer car nous sommes fatigués et nous ne sortirons qu'en soirée pour revoir le quartier d'Asakusa où nous avions logé il y a deux ans: foule bigarrée, temples merveilleux et dépaysement garanti.

Que faire pendant les deux heures de train vers Nikko: déguster un bento, sorte de petit coffret compartimenté de façon à recevoir des petites portions de nourritures variées.

Le pont sacré du Shinkyo, reconstruit début 20ème date du 14 ou 15ème siècle et était réservé à l'empereur. Interdit au public jusqu'en 1973, il marque l'emplacement où l'ermite à l'origine de Nikko a traversé la rivière sur deux serpents. C'est en tout cas l'entrée du Parc National aux 16.000 cèdres et des sites classés au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Les différents bâtiments du temple shintoïste Tosho-gu sont d'une incroyable richesse: gigantesque "tori" de pierre, la pagode à cinq étages, écuries sacrées, portes dorées à l'or, bas reliefs colorés, plafonds peints et rangées de lanternes de pierre ou de bronze. 

Ces trois singes résument la pensée de l'école Tendai: "je n'entends pas le mal, je ne dis pas le mal, je ne vois pas le mal".

L'entrée de de temple boudhique mais aussi mausolée est très colorée et gardée par quatre statues effrayantes
 

Voici la statue verte tandis que ses homologues sont bleues, rouges et blanches. Elles ne troubleront pas notre sommeil dans un ryokan situé à proximité des temples avec des "onsens" bains collectifs très chaudes et délassants.


Vacances à la bretonne

Après un bref passage à Nantes et Noirmoutier, nous prenons nos quartier pour quinze jours dans cette splendide maison à Clohars Carnoët (à la limite Finistère/Morbihan). Grand calme, verdure et belles prestations. Nous allons au marché à vélo et faisons le plein de spécialités locales: poisson, crêpes, kouignamann, cidre, etc .

Le petit port de Doelan se niche dans la ria du même nom, à quelques coups de pédale. Un vrai petit bijou très calme en ce début septembre. Au retour des pêcheurs, nous achetons des soles on ne peut plus fraiches aussitôt dégustées.

François puis Robin viennent nous rejoindre pour quelques jours. Quel plaisir de retrouver notre plongeur qui nous rapporte trois belles araignées! 

L'eau est à 18° mais nous nous baignerons à plusieurs reprise et sans combinaison comme dans cette belle petite crique accessible par une échelle.

Nous allons fêter l'anniversaire de François et nous balader à Concarneau, Pont-Aven, Qimperlé, Qimper ou Bénodet. La région est superbe et me rappelle des souvenirs lointains mais nous n'avons plus l'habitude de ces conditions climatiques même si nous avons plutôt été gâtés par la météo. En tout cas nous avons passé du temps en famille dans un bien bel environnement.

Le retour à Nantes se fait par La Trinité et ses voiliers de course et Carnac. Nous repartons le lendemain pour retrouver Robin et visiter le musée du Bourget avant de décoller pour le Japon.

Cousinade

Nous quittons Prunières avec un arrêt à Saint Etienne, étape obligatoire pour son l'accueil familial et poursuivons à côté de Cheverny où nous visitons le château.  Le "cadre" est très beau mais l'intérieur vaut grandement le détour. Nous faisons une visite guidée d'une partie du parc, en voiturette puis en barque et assistons au repas de la meute (une centaine de chiens). Pas étonnant que Hergé se soit inspiré de ce monument pour créer Moulinsart.

Et c'est le moment tant attendu des retrouvailles de la cousinade. Bien sur c'était trop court pour voir tout le monde mais quel plaisir de (re)prendre contact avec cette belle famille issue de Papy et Mamy et indissociable de la maison de la rue du Cirque. Le souvenir des disparus était très présent.
Quel travail de préparation pour accueillir 89 personnes durant deux jours; chapeau et merci!

La "vieille garde", dit en toute affection.

Les cousins.

Les enfants et petits-enfants des cousins.

Nous avons regretté l'absence de Nicolas mais il y avait quelques beaux spécimens à plumes comme Robin et Charlotte.

Du coup, j'ai retrouvé avec Papa quelques photos de ceux qui nous avaient précédés: 
la famille maternelle
Mémère
Papy  Mamy
Guy Luce Jean Monique Jacqueline Jean-Pierre Danie Marc
Gilles Pierre-Yves François Bruno

la famille paternelle
Mémé  Pépé
 Papa  Maman
François   Bruno

et bien sur mes parents chéris





Séjour métropolitain

Je reprends le fil du blog à mon retour à Nouméa avec un bref résumé de ces derniers mois.
A Paris, nous retrouvons François et Robin ainsi que Joss et Jean-Marc pour qui nous croisons très fort les doigts.

Le beau temps nous permet une belle visite au château de Chantilly, son parc, ses écuries avec une démonstration de dressage et... sa crème chantilly (la vraie, régalissime!).

Un petit tour pour admirer la remarquable Fondation Vuitton sous toute les coutures, y compris depuis le Jardin d'acclimatation.

Christine nous accueille à Lyon avec toujours autant de chaleur et nous rejoignons le reste de la tribu à Chalon sur Saône pour le Festival des Arts de la Rue. De très bons moments partagés d'autant que Thibault me remet le dos d'aplomb. Un grand merci!

Marie-France part vers Narbonne, Toulouse, Marseille et Aix pendant que je rejoins Papa et François à Prunières.

Le père et ses fils.