samedi 18 mai 2013

Ile de Pâques 6

La plage d'Anakena et ses moaï dressés est remarquable. Le sable blanc très fin gagne sur la terre et c'est le seul endroit où nous nous soyons baignés dans une eau limpide et fraîche(pour nous).

Dos à la mer bien sur (il n'y a que ceux d'Aku Hakivi qui dérogent à la règle), ces moaï restaurés voient leur base envahie progressivement par le sable de la plage poussé par le vent. La symbolique des "coiffes" n'est pas claire: chignon, chapeau, couronne, aura,... mais elles viennent toutes de la carrière de tuf du volcan Puna Pau et on ne sait toujours pas comment elles ont été posées.

La caleta Hotu Iti est un minuscule  "port" peu protégé pouvant accueillir deux barques. Des bandes de chevaux sauvages parcourent la côte aride battue par les flots. La vie n'est pas forcément facile ici d'autant que des tensions perdurent entre chiliens et pascuans qui se considèrent comme des polynésiens colonisés par les très nombreux chiliens. Au 19ème siècle, beaucoup d'hommes ont déportés vers les mines du Pérou et la population était tombée en 1877 à 111 habitants! Ils ont aussi été parqués dans une réserve pour laisser la place à l'élevage ovin qui a fait beaucoup de dégâts. Ce n'est que vers 1960 que les pascuans furent autorisés à circuler librement sur leur île.
 Lors de nos promenades, nous avons souvent rencontré ce petit oiseau de proie peu farouche. Nous avons aussi complété notre culture par la visite du musée et un spectacle de danses résolument polynésiennes. Quant au fil Rapa Nui produit par Kevin Costner, c'est un mélo à la fin délirante. Du grand navet!

Nous terminons notre séjour par une balade à cheval avec un guide pascuan jusqu'au sommet du volcan Maunga Terekava. malgré les averses, la vue porte à 360° et les petits chevaux nous ont permis quelques galops. Un dernier beau souvenir.

Aucun commentaire: